Ce dispositif concerne pour l’heure la communauté médicale, en clair, le CHU, l’Institut Pasteur et l’union régionale des professionnels de santé.
Il consiste essentiellement à informer les praticiens de ville sur la maladie en elle-même et sur la conduite à tenir en cas de suspicion.
Si pareil cas devait intervenir, le protocole en vigueur prévoit un strict isolement de la personne suspecte, dans l’attente des résultats des analyses qui seraient alors effectués dans un laboratoire de l’hexagone. L’Institut Pasteur de Guadeloupe n’est pour l’heure pas encore équipé pour effectuer ces nouveaux tests.
Deux cas suspects ont été détectés en Guyane. L’information a été rendue publique hier après-midi par l’ARS. Pour l’heure, aucune mesure de freinage n’a été annoncée pour la desserte aérienne au départ et à destination de la Guyane.
Et ce d’autant plus, que le premier cas suspect est désormais guéri. La seconde personne qui vit sous le même toit a été placée à l’isolement. Selon l’ARS, son état est stable et ne présente pas d’inquiétude.
Qu'est ce que la variole du singe ?
La variole du singe ou monkeypox est une maladie rare causée par une infection par le virus du monkeypox.
La plupart des cas se sont produits en Afrique et le risque d’attraper la variole du singe reste faible.
Quels sont les symptômes de la variole du singe ?
- haute température
- mal de crâne
- douleurs musculaires
- mal au dos
- glandes enflées
- des frissons
- Épuisement
Une éruption cutanée commence alors généralement un à cinq jours après l’apparition des premiers symptômes. Les taches commencent souvent sur le visage avant de se propager à d’autres parties du corps.
Au cours de la maladie, l’éruption passe alors de bosses rouges surélevées à des taches remplies de liquide, les taches formant éventuellement des croûtes qui tombent plus tard.