La Justice et l'Eglise Catholique s'entendent pour combattre les infractions à caractère sexuel

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Ce vendredi 3 février aura lieu la signature du protocole liant les procureurs de la République de Basse-Terre et de Pointe-à-Pitre avec la Diocèse de Guadeloupe. Un protocole recommandé par la Commission indépendante des signalements d’infractions à caractère sexuel. Objectif : une bonne circulation de l’information entre autorités ecclésiastiques et judiciaires

Avant cet accord le diocèse était seul face aux signalements de crimes sexuels et engageait donc lui-même ses investigations.

Plusieurs actes n’étaient donc pas systématiquement condamnés. En Guadeloupe, on estime au nombre de deux, les représentants de l’Eglise Catholique qui auraient fait l’objet de dénonciations pour des actes à caractère sexuels envers des mineurs.

Aujourd’hui grâce à cet accord, le professionnalisme et les moyens du parquet en la matière sont de rigueur pour désormais agir après chaque signalement. Le diocèse est en effet obligé de transmettre systématiquement au Parquet, les signalements d'infractions sexuelles présumées et cela, sans exception.

Des mesures qui viennent en partie après la prise de conscience liée aux scandales d’abus sexuels révélés au grand jour mais qui datent de plusieurs années. Aujourd’hui le but est de libérer la parole sur ces agissements pour les éradiquer en totalité.

Durant ces vingt dernières années, trois évêques ont été condamnés en France pour non-dénonciation.