La nouvelle vie de l'ex-hôtel Cohoba à Marie-Galante

Le Groupe Hureau Immobilier promeut une opération immobilière d'envergure autour de la reconversion des chambres et bungalows de l'ex-Cohoba. Les acheteurs intéressés étaient reçus ce samedi 6 février pour une journée portes ouvertes.

Il affichait complet à chaque édition de l'ex-Créole Blues désormais nommé Terre de Blues. Il était particulièrement apprécié pour sa plage sur le très prisé littoral de Saint-Louis. L'ex-Cohoba puis Kawann a fait les beaux jours du tourisme Marie-Galantais. Et c'est sur cette réputation et ces souvenirs que le Groupe Hureau Immobilier compte séduire de potentiels acheteurs.

En effet, la société a remis en état les hébergements de l'ancien hôtel et les propose à la vente. Cela représente une centaine de chambres en studio ou T2, bénéficiant, pour rappel, d'un accès privilégié à la mer et à des prestations en cours de réhabilitation.

Le public a répondu en nombre à cette opportunité, dont la présentation s'étend sur tous les week-end du mois de février.

Rénovation en cours

L'hôtel, dont le site est longtemps resté à l'abandon, est en cours de réhabilitation. Plusieurs installations doivent être remises en état dont les parties communes et la piscine. Des travaux qui interviendront dès que les premiers acheteurs se seront positionnés précise la directrice de l'agence Christina Hureau.

Un long combat

Il a un peu plus de sept ans, l'hôtel avait fait l'objet d'une très forte mobilisation de ses employés contre sa fermeture. En effet, le personnel de la structure était presque exclusivement originaire de Marie-Galante. Il était à l'époque victime d'un conflit entre les différents propriétaires de la structure, le comité de gestion des oeuvres hospitalières de la Guadeloupe (CGOSH), la compagnie immobilière Caraïbe (CIC) et la société alors gestionnaire la Compagnie Hotelière de Marie-Galante (CHMG). Ballotés entre les acteurs en conflit et sans rémunération, les salariés avaient alors attaqué le CGOSH et la CIC aux prud'hommes. Les juges avaient statué en leur faveur obligeant les employeurs à leur verser - entre autres - les salaires en souffrance.