Malgré un ciel bleu de retour, après plusieurs jours d'un paysage laiteux, la qualité de l'air reste mauvaise, en Guadeloupe. Petite amélioration pour Saint-Martin où l'alerte rouge a été levée. La qualité de l'air est indiquée "dégradée" par Gwad'Air.
Sur l'archipel, l'alerte rouge a, de nouveau, été déclenchée, ce samedi 21 mai. Les causes restent les mêmes que la semaine dernière, le passage d'une importante brume de sable du Sahara sur une bonne partie de la Caraïbe.
Ainsi, précise Gwad'Air, "les concentrations en particules fines PM10 (de moins de 10 micromètres de diamètre) dans l’air devraient dépasser les 50 μg/m3 en moyenne sur 24 heures, valeur correspondant au seuil d’information et de recommandation".
La valeur de 63 μg.m-3 a été atteinte à Basse-Terre, à 8 heures, ce matin.
L'association de surveillance de la qualité de l'air explique tout de même que l’activité humaine (combustion d’énergie fossile, moyens de transport, activités industrielles…) est également responsable de cette pollution.
Le retour au vert devrait s'enclencher ce dimanche 22 mai. Une amélioration, toutefois, la qualité de l'air sera "moyenne" selon Gwad'Air.
Précautions pour les personnes fragiles
Pour les populations vulnérables : Femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques ;
Pour les populations sensibles : Personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).
• En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé,
• Privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort,
• Prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant.
• Limitez les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe,
• Limitez les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur,