La rentrée de septembre source d'inquiétudes pour les syndicats d’enseignants.

En début d'année, le ministre a accepté un moratoire sur la suppression de 73 postes à la rentrée 2020-2021
Dans le premier degré par exemple le syndicat SE UNSA dénonce une dotation en rupture avec les besoins du territoire d’autant plus accrus par le confinement. Il est inquièt quant au sort des élèves en grande difficultés
Avec l’abandon des 16 suppressions de postes dans le 1er degré obtenu au terme de la grève de janvier, l’UNSA éducation espérait avoir jeter les bases d’une vraie réflexion sur les moyens dont le territoire doit disposer pour contrer les inégalités nées de l’histoire. Une idée balayée le 16 avril dernier lors du dernier Comite Technique Académique CTA au cours duquel le recteur a présenté sa carte scolaire pour la rentrée 2020. 
L'UNSA ne comprend pas cette proposition qui ne tient pas compte des réalités du terrain. Constat qui se cristallise aux Abymes, au Raizet précisément où une nouvelle structure va voir le jour. Un établissement qui regroupera 3 écoles pour 23 classes en élémentaires et 6 en maternelle. Là-bas aussi, on est loin du compte.
Manik Siar Titeca responsable du personnel UNSA ED au CTA 

Manik Siar Titeca


Seule petite victoire pour UNSA ED, l’abandon le 6 avril dernier de la fermeture d’une classe spécifique (ULIS Unité pour l’Inclusion Scolaire ) à Raphael Jolivière à Pointe-à Pitre ou encore, celle de maternelle à Vanier Grand Bourg de Marie Galante. 
Même si c'est encore loin de combler les déficits enregistrés par les syndicats.