La situation du SIAEAG examinée par la Chambre Régionale des Comptes

Le SIAEAG continue de faire la Une de l’actualité. Le syndicat s’est une nouvelle fois fait épingler par les magistrats de la Chambre régionale des Comptes. Le rapport, qui a été rendu public cette semaine, relève quand même un point en net amélioration
La chambre régionale des comptes constate une amélioration sensible dans la qualité des informations et réponses qui lui ont été transmises par le SIAEAG, par rapport à l’année 2015. Pour les magistrats, cette évolution traduit un progrès de la connaissance par l’établissement de sa propre situation comptable et financière.
Situation comptable et financière qui demeure  très largement négative. Pour 2016, le déficit prévisionnel consolidé dépasse les 18 millions d’euros. Pour revenir à l’équilibre, la Chambre préconise des mesures forcément contraignantes :
- Une augmentation du prix de l’eau,
- une augmentation des recettes d’assainissement, 
- une contribution des collectivités membres du SIAEAG,
- la recherche préalable de financement avant tout investissement
- un plan drastique d’économie pour ce qui relève du budget de fonctionnement.
 
Le contrat de travail  du nouveau directeur des ressources humaines épinglé par les magistrats de la CRC.

En réalité il faut parler d’un second DRH. Le premier directeur des ressources humaines s’occupant du personnel de droit public, soit 34 agents, le second, celui qui a été recruté le 1er mars dernier, a pour mission de gérer les 125 agents de droit privé. En contrepartie, celui-ci bénéficie d’une rémunération brute de base forfaitaire de 8500 euros par mois sur 13 mois,  non obstant les primes ou gratifications exceptionnelles versés en sus, auxquelles il est ajouté un véhicule de service avec carburant et entretien inclus. Le tout garanti sur 5 ans, même en cas d’interruption du contrat de travail.
La Chambre constate que l’embauche de cet expert en relation humaines hautement qualifié n’a pas empêché une grève d’une partie de ce personnel de droit privé du 30 mai au 8 juin. Un conflit qui, faut-il le rappeler,  s’est conclu par un accord sans contrepartie ce qui traduit l’absence de véritables négociations. En revanche, les charges salariales, elles, vont augmenter d’1,2 million d’euros par an.