Après que le tribunal administratif de la Guadeloupe a ordonné au CHU et à l'ARS de commander des tests et de la chloroquine en quantité suffisante pour couvrir les besoins de la population, le centre hospitalier et le gouvernement ont déposé un recours examiné ce vendredi par le Conseil d'Etat.
Le recours de l'Etat et du CHU contre la décision du tribunal administratif de la Guadeloupe est inscrit au rôle de la séance publique de ce vendredi à 15h30.
Samedi 28 Mars, suite à une plainte du syndicat UGTG devant le juge des référés, le tribunal administratif a ordonné à l'ARS et au CHU de commander des tests de dépistage et des doses d'hydroxycholoroquine en quantité suffisante pour couvrir les besoins de la population.
Concernant les tests de dépistage, le tribunal administratif a fondé sa décision sur la situation particulière de la Guadeloupe et a estimé que « le nombre de lits de réanimation particulièrement limité en Guadeloupe par rapport à sa population, l’insularité qui restreint considérablement les possibilités d’évacuations sanitaires de masse en cas de surcharge des établissements de soins locaux, le manque de fiabilité des données relatives au nombre de personnes contaminées, la pénurie avérée de matériels de protection des soignants et des personnels des forces de l’ordre, et celle de tests de dépistage caractérisent en elles-mêmes des carences du système de santé local, constitutives d’atteintes graves et manifestement illégales au respect de la vie ».
Concernant les doses d'hydroxychloroquine, selon le tribunal administratif, "là encore au nom du principe de précaution, et pour les mêmes raisons qu’évoquées au paragraphe précédent, il est nécessaire d’anticiper les besoins de la population, sauf à porter une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie. »
Samedi 28 Mars, suite à une plainte du syndicat UGTG devant le juge des référés, le tribunal administratif a ordonné à l'ARS et au CHU de commander des tests de dépistage et des doses d'hydroxycholoroquine en quantité suffisante pour couvrir les besoins de la population.
Concernant les tests de dépistage, le tribunal administratif a fondé sa décision sur la situation particulière de la Guadeloupe et a estimé que « le nombre de lits de réanimation particulièrement limité en Guadeloupe par rapport à sa population, l’insularité qui restreint considérablement les possibilités d’évacuations sanitaires de masse en cas de surcharge des établissements de soins locaux, le manque de fiabilité des données relatives au nombre de personnes contaminées, la pénurie avérée de matériels de protection des soignants et des personnels des forces de l’ordre, et celle de tests de dépistage caractérisent en elles-mêmes des carences du système de santé local, constitutives d’atteintes graves et manifestement illégales au respect de la vie ».
Concernant les doses d'hydroxychloroquine, selon le tribunal administratif, "là encore au nom du principe de précaution, et pour les mêmes raisons qu’évoquées au paragraphe précédent, il est nécessaire d’anticiper les besoins de la population, sauf à porter une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie. »