Depuis le 15 septembre et l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale pour les professionnels de santé, le conseil national de l’ordre des médecins se montre très ferme. Selon Patrick Bouet son président
« les réfractaires à la vaccination ne feront plus de médecine. »
Quelques 5000 médecins libéraux ne sont toujours pas vaccinés et ce sont les agences nationales de santé qui sont habilitées à récolter les données relatives au statut vaccinal des médecins ; après quoi, elles en informent le conseil de l’ordre qui peut agir au niveau départemental ou national pour engager des poursuites disciplinaires contre le praticien réfractaire.
Reste que les sanctions envisagées comme la mise en demeure, l’interdiction d’exercer ou la suspension des remboursements par l’assurance maladie dépendront des situations analysées. Et le président de l’ordre met en garde : en cas de plainte de patients, les poursuites disciplinaires seront systématiquement engagées à l’encontre des praticiens non vaccinés qui exercent.
D’autre part, 40 médecins sont déjà poursuivis par l’ordre pour des faits ou propos tenus durant la pandémie, parmi lesquelles un certain professeur Didier Raoult, mais aussi, le docteur Christian Peronne ou encore la docteure Martine Wonner.
Par ailleurs, le président de l’ordre reconnait la nécessité d’agir plus rapidement en cas par exemple de suspension dans l’urgence d’un praticien.
En Guadeloupe, l’application de l’obligation vaccinale sera modulée selon l’ARS en fonction des niveaux épidémiques et de la tension hospitalière. Mais l’Union régionale des professionnelles de santé l’U.R.P.S. estime entre 80 et 85 % des médecins sont déjà vaccinés.