Le covoiturage a de plus en plus le vent en poupe en Guadeloupe

Chaque jour, ce sont des milliers d'automobilistes qui se retrouvent coincés dans les embouteillages, à Sainte-Rose, à Morne-à-l'Eau ou encore à Capesterre Belle-Eau... Des automobilistes souvent seuls dans leur voiture.

Les trajets courts préférés pour le covoiturage

Si l'idée a peu séduit au départ, de plus en plus de Guadeloupéens se sont laissés convaincre par le covoiturage. C'est ce qu'ont dévoilé les dernières enquêtes de l'observatoire national du covoiturage au quotidien.

Le covoiturage permet de lutter contre la congestion automobile, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et de désenclaver les zones périurbaines mal desservies par les transports en commun. Il est donc écologique, bénéfique pour la santé, et économique grâce à la réduction des coûts des trajets quotidiens.

Selon les données collectées par l'observatoire, 20 % des mobilités sont réalisées quotidiennement dans une voiture avec passager(s), ce qui représente environ 206 000 personnes de plus de 5 ans.
Ces usagers habitent principalement dans les communes de Morne-à-l'Eau, Le Gosier, Lamentin, Petit-Bourg et Goyave.

Le covoiturage est essentiellement utilisé pour des trajets courts, 7,7 km en moyenne, et durent moins de 20 min. Les déplacements entre le domicile et les établissements scolaires, de la maternelle au lycée, ainsi que ceux entre le domicile et le lieu de travail sont les plus représentés.

Près de 1 000 covoiturages sur un mois

En décembre 2023, 979 covoiturages ont été réalisés, ce qui représente une économie de 4 tonnes de CO2.
Pour rappel, le gouvernement a lancé en décembre 2022, un plan national de covoiturage au quotidien, avec des mesures et des investissements inédits. Depuis janvier 2023, les conducteurs qui utilisent le covoiturage reçoivent une prime de 100 euros, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif :

•  une première partie au 1er covoiturage (25 euros minimum)
•  le reste au 10e covoiturage, dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage.