Ingrid Abatan a perdu en quelques heures, son père et sa belle-mère du coronavirus. Immense chagrin pour la jeune femme qui met en garde la population face à ce virus.
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C'est un témoignage poignant que nous livre Ingrid Abatan. Son père, Alex, âgé de 68 ans, est décédé des suites du Covid-19, dans l'Oise, où il demeurait.
C'est à son domicile, seul, qu'il est décédé, le lendemain (31 mars). Des circonstances déchirantes, pour sa fille, Ingrid.
L'Oise est considéré comme le premier foyer de l'épidémie de coronavirus en France. Le département a subi le virus, avant les autres, enregistrant les premiers morts français et le décès du premier médecin victime de la maladie.
En effet, le Haut Conseil de la Santé Publique a rendu un avis, le 28 février 2020, concernant la prise en charge, par les autorités sanitaires et les pompes funèbres, des personnes décédées du Covid-19. Si le décès a lieu au domicile du défunt, la victime doit être placée dans une housse mortuaire qui ne pourra plus être ouverte. Ensuite, la fermeture du cercueil devra être rapide. Les proches du défunt ne pourront voir la dépouille du défunt avant la fermeture du cercueil.
Si d'ordinaire, cinq proches sont admis pour la crémation, dans ce cas, cela n'a pas pu être possible. Un déchirement pour Ingrid.
Le jour du décès d'Alex Abatan, Ingrid a également appris le décès de sa belle-mère, l'épouse de son père, quelques heures plus tard.
Un drame familial qui nous touche et nous rappelle la dangerosité du coronavirus. Le confinement et les gestes barrières sont plus que jamais à respecter.
L'Oise, le premier foyer du coronavirus
L'épouse d'Alex Abatan avait avait elle-même été admise en réanimation à l’hôpital de Compiègne, dans le département de l'Oise, la veille, le 30 mars. Souffrant de quelques symptômes, quelques difficultés à respirer, l'homme avait été renvoyé chez lui.C'est à son domicile, seul, qu'il est décédé, le lendemain (31 mars). Des circonstances déchirantes, pour sa fille, Ingrid.
Témoignage d'Ingrid Abatan recueilli par Claude Céprika
Impossibilité pour la jeune femme d'assiter à la crémation
Au delà de l'immense chagrin de perdre son père, la jeune femme vit une autre tragédie, celui de ne pas avoir pu lui dire une dernier adieu.En effet, le Haut Conseil de la Santé Publique a rendu un avis, le 28 février 2020, concernant la prise en charge, par les autorités sanitaires et les pompes funèbres, des personnes décédées du Covid-19. Si le décès a lieu au domicile du défunt, la victime doit être placée dans une housse mortuaire qui ne pourra plus être ouverte. Ensuite, la fermeture du cercueil devra être rapide. Les proches du défunt ne pourront voir la dépouille du défunt avant la fermeture du cercueil.
Si d'ordinaire, cinq proches sont admis pour la crémation, dans ce cas, cela n'a pas pu être possible. Un déchirement pour Ingrid.
Témoignage d'Ingrid Abatan
Un drame familial qui nous touche et nous rappelle la dangerosité du coronavirus. Le confinement et les gestes barrières sont plus que jamais à respecter.