Le 8 juillet, la direction du CHU de Guadeloupe communiquait suite à la mise en place du Plan blanc dans l'établissement de santé. Ce dispositif spécifique d'urgence sanitaire et de crise permet de planifier la mise en œuvre rapide et rationnelle des moyens indispensables en cas d'afflux de victimes dans un hôpital.
Depuis le début de la crise sanitaire, en mars 2020, le Plan blanc a été déclenché à plusieurs reprises. Mais cette fois, il est décrié par l'UTS-UGTG.
Aux yeux du syndicat, il n'était pas nécessaire de mettre en œuvre ce dispositif. Pour Leïla Pau, secrétaire du CHSCT (le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) du CHU, les services ne sont pas débordés par les malades.
Pour la syndicaliste, la direction de l'hôpital a voulu anticiper en cas de nouvelle vague, étant en manque de soignants. Des soignants suspendus pour refus de se soumettre à l'obligation vaccinale.
Leïla Pau, secrétaire du CHSCT du CHU
Autre point abordé par le syndicat durant la conférence de presse de ce mercredi 13 juillet, dire "Non" au plan de relance lancé par les autorités sanitaires la semaine dernière.
L'UTS-UGTG, par la voix de son nouveau secrétaire général, Elière Guieba, estime que la situation sanitaire de la Guadeloupe liée au Covid-19 n’est pas si grave que cela… C’est l’Etat qui n’est pas en mesure d’assurer une politique de santé à la hauteur des besoins du territoire.
Elière Guieba, secrétaire général de l’UTS-UGTG