L'émotion était palpable, à Deshaies, ce samedi 16 novembre sous le chapiteau dressé pour rendre un dernier hommage à Félix Aladin Flémin.
La commune disait adieu à celui qui a occupé les fonctions de maire, entre 1965 et 1984, puis de 1985 à 1995.
Ancien contrôleur des impôts, il était une figure emblématique et le cofondateur du Parti communiste guadeloupéen (PCG), parti politique dont son fils Félix Flémin, est aujourd’hui le secrétaire général. Également conseiller général de Deshaies, il avait à cœur de servir son pays.
Félix Aladin Flémin décédé le 11 novembre dernier, à l'âge de 97 ans, laisse une empreinte indélébile, pour beaucoup. Pour sa famille, ses amis, les personnalités politiques et les Deshaisiens qui ont ainsi salué la mémoire d'un homme engagé. Un militantisme transmis à son fils Félix Alain Flémin, aujourd'hui secrétaire général du Parti communiste. Ce samedi, il était avant tout un fils pleurant son père.
Jusqu'au bout, le patriarche aura été accompagné par ses camarades. Ceux qui ont partagé ses idées, qui ont lutté à ses côtés pour faire avancer la Guadeloupe.
Christian Céleste, figure bien connue du parti communiste guadeloupéen, rédacteur en chef du journal "L'Etincelle" a pris la parole pour saluer celui avec qui il avait tissé des "liens personnels très forts".
Pour l'ancien secrétaire général du parti, sans équivoque, "c'est une partie de nous qui s'en va". Il a tenu à faire part de son éternelle reconnaissance à Félix Flémin, qui a pour lui un mentor, notamment dans les moments difficiles de la vie ou de militant, a reconnu Christian Céleste avec gratitude.
Félix Flémin, en tant que chef de file, a marqué ses compagnons de route. Dans les rangs, une vétérante communiste encore en activité. Mona Cadoce, a témoigné de sa fierté d’avoir combattu aux côtés de Félix Flémin.
Également présent ce samedi matin, l'ancien maire de Port-Louis, Victor Arthein, lui aussi a rendu hommage à cet "homme d'exception" qui a été pour lui une vraie boussole, lui prodiguant conseils et toujours disponible.
En fin de cérémonie, la chanson "L'internationale" a été entonnée par tous les militants communistes, comme un message... La lutte continue, ont-ils dit et les idées et les valeurs de Félix Aladin Flémin continueront de vivre, ont-ils promis.