Le foncier, un problème épineux pour l'agriculture guadeloupéenne

Terre de Guadeloupe
La répartition des terres dédiées à l’agriculture représente un véritable enjeu pour l'Archipel, et plus particulièrement pour les jeunes agriculteurs qui ont du mal à trouver les fonds nécessaires et qui dépendent parfois d’un coup de pousse de la SAFER. Celle-ci doit en plus composer avec l’urbanisation grandissante.

Place forte de l’économie guadeloupéenne avec 38 groupements fonciers agricoles représentant plus de 7 000 hectares exploités sur l’ensemble du territoire, l’agriculture doit aujourd’hui faire face à de nombreux challenges.

A commencer par la redynamisation d’un secteur où les jeunes rencontrent aujourd’hui de grandes difficultés à se faire une place.

Sur les 688 agriculteurs recensés, plus de la moitié ont aujourd’hui plus de 55 ans.

Ainsi, entre 2010 et 2018, 113 demandes de dotation jeune agriculteur ont été accordées en Guadeloupe dont la moitié a été installée par la Safer, alors qu’un grand nombre reste encore dans l’attente d’accéder à des terres exploitables.

©Guadeloupe

Mais, outre ce renouvellement, les enjeux de la problématique du foncier pour les prochaines années restent nombreux.

Foncier de Guadeloupe

L’agriculture doit notamment faire face à des conflits d’usage des terres avec l’urbanisation et d’autres activités économiques faisant de la préservation des terres agricoles et la promotion du développement durable, un enjeu important.

Les risques naturels auxquels la Guadeloupe est exposée, amènent une réflexion quant à l’organisation et les méthodes de cultures à développer sur le territoire.

A cela s’ajoutent les défis de la diversification des productions et de l’accompagnement des petits agriculteurs dans leur démarche de qualité.

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Voir aussi : Le foncier en Guadeloupe au cœur de tous les antagonismes