Le Parc national de Guadeloupe distingué pour son action dans la préservation de ses espaces naturels

Depuis 2014, date à laquelle il a été l'un des premiers sites français à obtenir ce label, le Parc national de la Guadeloupe se distingue par une gestion exemplaire de ses écosystèmes tropicaux.

Le jeudi 26 septembre, en présence d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, le président du Parc, Ferdy Louisy, a reçu le label "Liste verte des aires protégées de l’Union internationale pour la conservation de la nature". Ce diplôme récompense les efforts accomplis pour la protection et la préservation de la nature. Avec ce troisième renouvellement, la Guadeloupe continue d'intégrer un réseau croissant de sites répondant aux critères exigeants de l’UICN en matière de conservation.

Une reconnaissance mondiale

La "Liste verte", développée par l'UICN, est un label international qui récompense les sites naturels démontrant une gestion durable et efficace. Ce label vise à valoriser les aires protégées exemplaires, tout en promouvant une approche collaborative de la conservation à travers le monde.
En 2024, ce sont 144 sites répartis à l'échelle mondiale, dont 24 en France, qui bénéficient de cette reconnaissance.

Le processus d'obtention du label "Liste verte" repose sur 17 critères rigoureux, répartis en quatre thématiques principales :

1. La planification, mettant en avant les éléments naturels à protéger tout en anticipant les menaces à long terme ;
2. La gouvernance, transparente et impliquant les acteurs locaux dans la gestion des sites ;
3. La gestion, alignée sur des objectifs de durabilité, inscrite dans des plans d'actions précis ;
4. Les résultats sur la conservation, avec une attention particulière aux impacts sociaux et environnementaux.

La Guadeloupe, territoire d'une richesse exceptionnelle

Le Parc national de la Guadeloupe, créé en 1989, est le premier parc hexagonal en milieu tropical. Il couvre une biodiversité remarquable, avec plus de 2 000 espèces recensées, dont 190 sont endémiques à la région.

Classé parmi les 34 points chauds de biodiversité mondiale, l'archipel, par sa position stratégique dans les Petites Antilles, abrite des espèces rares et joue un rôle central dans les routes migratoires des cétacés et des oiseaux. Les 10 cœurs du parc sont reconnus pour leur valeur écologique inestimable, formant un réseau d’espaces protégés parmi les plus irremplaçables pour la conservation des oiseaux, des reptiles et des amphibiens.