Le SIDA lui aussi a des variants

.
C’est un article publié dans la revue scientifique ‘’The Conversation’’ qui met en émoi la presse spécialisée. Il semble qu’il existe des variants du Sida. Après l’apparition de plusieurs variants liés au Covid, une autre pandémie attire l’attention et les découvertes nombreuses confortent les inquiétudes des scientifiques. Il apparaît qu’il existe des variants du VIH. Certains plus virulents que d’autres expliquant même la dégradation rapide de certains patients.

Alpha, Delta, Omicron … en 2020, la découverte de variants a renseigné la lutte contre l’épidémie de Covid. Expliquant comment le virus était susceptible de s’adapter à son hôte.
Mais l’apparition de ces variants, a aussi été l’occasion de s’intéresser à une autre pandémie qui a débuté en 1981 : celle du Sida causé par, le virus de l’immunodéficience Humaine. Le VIH est un virus dit à ARN, en clair, sa composition va lui permettre d’intégrer notre patrimoine génétique sous forme d’ADN. Et c’est cela, qui explique que le VIH dispose d’un taux de mutation élevé et présente de nombreux groupes et sous-groupes. Et donc des variants.

.

Par exemple, les recherches scientifiques estiment que la forme du VIH qui a lancé la pandémie était de groupe B comprenant plusieurs ‘’sous-types’’. Aujourd’hui, on observe en Ouganda par exemple, d’autres sous-types A et D, qui infecteraient les individus qui déclarent le SIDA et qui  meurent plus rapidement. Le Sous-type  D apparaît donc clairement comme plus virulent.

Il y a déjà plusieurs années, que des études internationales ont démontré la virulence de certaines souches du VIH, non pas en lien avec le patient mais précisément en lien avec le virus lui-même.

D’autres variants du VIH et dans d’autres parties du monde sont révélés. Aussi, se pose la question des traitements. L’évolution des nouveaux variants du VIH doivent obliger à  une détection plus rapide chez les personnes infectées et à une surveillance régulière du Virus.

Le temps qui passe montre clairement dans le cas du VIH, que les mutations d’un virus sont permanentes.