Les chasseurs guadeloupéens dénoncent les restrictions qui leur sont imposées

Après l'arrêté préfectoral interdisant la chasse de certaines espèces d'oiseaux, les chasseurs se font entendre. Ils considèrent qu’il n’y a aucune raison scientifique valable à la limitation de la chasse aux oiseaux.

Depuis plus de dix ans, la Fédération des Chasseurs de Guadeloupe voit ses demandes d’ouverture à la chasse de certaines espèces d’oiseaux, annulées par le Tribunal Administratif de la Guadeloupe.
Cela a été le cas récemment pour trois espèces d’oiseaux. Le Tribunal administratif a annulé les autorisations.
Les Associations de Protection de la faune en Guadeloupe comme l’ASFA étudient les moindres failles juridiques ou zoologiques pour argumenter devant les magistrats.

Il est vrai que plusieurs espèces ont été au cours de l’Histoire, éradiquées de la Guadeloupe par la Chasse, comme le Diablotin des pentes de la Soufrière ou le grand Perroquet Ara noir.
Les chasseurs admettent aussi que la Guadeloupe est un tout petit archipel au regard de la biodiversité continentale et que c’est donc une zone fragile où, tuer des oiseaux ne se justifie ni par un besoin de régulation des espèces, ni pour leurs qualités gustatives culinaires, ni par le besoin de la population de se nourrir.

Pour autant, les trois mille chasseurs de la Fédération veulent continuer la chasse.

Georges Calixte, Président de la Fédération des Chasseurs de Guadeloupe, insiste : "il n’y a aucune raison scientifique valable à la limitation de la Chasse contrairement à ce qu’assène, année après année, le tribunal administratif et les mémoires des associations."
 

Georges Calixte, Président de la Fédération des Chasseurs de Guadeloupe

Georges Calixte prend l’exemple du pigeon à cou rouge, l'une des espèces concernées par la dernière décision du Tribunal Administratif de la Guadeloupe.

Georges Calixte, Président de la Fédération des Chasseurs de Guadeloupe