Les derniers artisans charrons de Marie-Galante, gardiens d'un savoir-faire ancestral

Patrimoine Marie-Galante ©Lise Dolmare
Les 4èmes journées du patrimoine culturel immatériel des Antilles-Guyane ont été l'occasion de découvrir ou redécouvrir un métier qui tant à disparaître : celui de charron, encore pratiqué à Marie-Galante.

Les jardins de l'habitation Murât, à Grand-Bourg de Marie-Galante ont été le théâtre de l'incarnation du patrimoine culturel immatériel.
Hubert Gervelas est l'un d'eux. L'artisan est l'un des derniers charrons de Marie-Galante. Avec son frère Rudy, ils sont peu sur l'île à maîtriser ce précieux savoir-faire.

D'où l'intérêt de ces journées.

C'est pour améliorer le liyannaj entre les différents acteurs pour essayer de faire en sorte que nos savoir-faire ne se perdent pas.

Cécilia Collomb, chef de cabinet chargée des relations territoriales à la direction des affaires culturelles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy 

A une époque où tout va de plus en plus vite, il est important de se recentrer sur des valeurs fondamentales qui sont celles qui ont permis que ces savoir-faire puissent arriver jusqu'à nous.

David Laporal, sous-directeur du patrimoine au Conseil départemental de Guadeloupe

Le métier de charron, une pratique qui a traversé le temps, avec les gestes qui vont avec...

D'un brasier, il faudra extraire un cercle en fer pour l'insérer dans une roue en bois. Il faut faire vite et bien pour que les deux matières se scellent dans l'ultra chaud ! Tout un mélange de bois. Du galbas, du sapotillier, l'acomat, explique Hubert.

C'est un métier qui a pratiquement disparu dans l'Hexagone depuis longtemps. La spécificité de Marie-Galante c'est que c'est encore vivant. On compte plusieurs charons dont monsieur Hubert Gervelas qui, régulièrement, fabrique des roues de charettes et les cercle.

Hubert Godefroy, chef établissement Ecomusée de Marie-Galante