Dans la cour de la petite école située à Petit Pérou, on s'active. Tous sont venus prêter mains fortes pour accélérer la remise en état. Ici à Notre Dame de Grâce, les petites classes ont perdu de nombreux matériels. Mais la communauté scolaire a toujours sur que de tels incidents sont possibles.
Les nouveaux ne s'en souviennent déjà plus. Les plus anciens ont encore en mémoire les évacuations d'élèves par bateau lors du cyclone Lenny.
Et à chaque fois, il a fallu recommencer. Cette fois encore, l'équipe pédagogique se fait fort de rouvrir dés ce mardi, coûte que coûte.
Tony Kalka-Devidine directeur-adjoint de l'école Notre-Dame de Grâce
Au même moment, au Collège Front de Mer de Pointe-à-Pître, le karsher est devenu un instrument incontournable. Dans cet établissement aussi de telles difficultés du fait des intempéries, on en a l'habitude. Alors, entre deux mauvais pas, on s'est organisé pour avoir le moins de dégâts possibles et limiter autant que possible le temps d'absence des élèves.
Bruno Boman-Saïb, principal du Collège Front-de-Mer, Pointe-à-Pître
Le collège qui héberge aussi les élèves de l'école primaire voisine déplore la perte des tablettes mises à leur disposition.
Mais malgré tout, tout est fait là aussi pour accueillir les collégiens dès demain mardi et les écoliers dés que la situation le permettra.