Les finances de la CANBT sur les bons rails, selon la CRC

Les communes de Goyave, Petit-Bourg, Lamentin, Sainte-Rose, Deshaies et Pointe-Noire composent la CANBT (en violet)
Un compte administratif 2022 avec un faible déficit et un budget primitif 2023 voté en équilibre ; les finances de la CANBT se portent bien. Le budget de cet EPCI fait l’objet de mesures de redressement et la CRC l’encourage à continuer ce travail d’amélioration de certaines opérations.

Cela est suffisamment rare, en Guadeloupe, pour être signalé : les comptes de la Communauté d’agglomération du Nord Basse-Terre (CANBT) se portent bien. Le dernier rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC), portant sur les finances de cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI), vient d’être publié.

La CANBT a donc redressé la barre. Le budget voté pour 2023 est en équilibre, pour le budget principal.

Ce sont les budgets annexes qui posent problème.
Il est notamment question de celui du transport, dont le déficit s’élève à 6.492.000 euros en 2022. Il est du même ordre en cette année 2023 ; malgré une subvention de 2 millions d’euros, la situation ne s’améliore pas, note la CRC. D’où la demande des magistrats financiers, adressée à la Communauté d’agglomération, de trouver une solution. Celle-ci ne s’apparente pas forcément à l’augmentation du prix du ticket.
Les postes eau et assainissement ne sont pas en cause, à un détail près : la CANBT doit recenser les actifs et passifs à apurer. Il s’agit de dresser son bilan, afin de tout clôturer et pour qu’enfin les budgets annexes correspondants soient transférés vers le Syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement de. Guadeloupe (SMGEAG).

Enfin, pour équilibrer le budget principal de 2023, la Chambre a proposé de reporter certains investissements à 2024 : l’aménagement du siège administratif de la CANBT à Sainte-Rose, la piscine de Petit-Bourg, le centre culturel René Philogène à Pointe-Noire, le réaménagement du littoral, ou encore la déclinaison locale du plan de prévention des inondations, à savoir l’opération de gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI).
Ce sont, au total, 3,5 millions d’euros d’opérations que la Chambre régionale des comptes propose de reporter à 2024.