En se réveillant ce mercredi matin, les Guadeloupéens de tout l'Archipel se sont retrouvés face à la situation imposée par le collectifs des socio-professionnels. Des barrages un peu partout et malgré tout, des possibilités de circuler ici et là et surtout, l'inconnu quant à la suite des évènements
Jour de galère pour les Guadeloupéens ce mercredi. Malgré l'annonce des barrages sur les principaux axes routiers de l'Archipel, ils sont nombreux à avoir tenter de se rendre sur leurs lieux de travail. Avec plus ou moins de succès. Si certains ont pu franchir sans peine les circuits entre Petit-Bourg, Baie-Mahault, Pointe-à-Pître et Gosier, impossible cependant d'entrer dans la zone industrielle de Jarry. Par endroit, comme à l'entrée de Basse-Terre, les manifestants font souvent preuve de compréhension en laissant passer certains automobilistes, particulièrement les travailleurs de la santé.
Tour d'horizon en images dans l'Archipel
Jarry, Baie-Mahault
Gosier, Pointe-à-Pître, Abymes, Morne-à-l'Eau, Sainte Rose, Capesterre Belle-Eau
Basse-Terre, Baillif, Gourbeyre
Et chacun s'interroge sur ce qu'il en sera à l'heure où il faudra regagner le domicile et surtout, sur la suite du mouvement dans les jours à venir. Une interrogation à laquelle Jean-Yves Ramassamy, l'un des porte-paroles du mouvement, a répondu dans le journal de la mi-journée de Guadeloupe la 1ère
Et pour les usagers des routes, il faudra encore dresser l'oreille pour savoir si, de toutes les réunions en perspective, une issue favorable pourra être trouvée ou s'il faudra s'adapter demain à une nouvelle journée de conflit