Les Îles du Sud asphyxiées par les sargasses

Sargasses à Terre de Bas
La Désirade, Marie-Galante et les Saintes croulent sous les sargasses et depuis quelques jours maintenant, les taux d’émanation des gaz de décomposition, l’hydrogène sulfuré et l’ammoniaque, atteignent très souvent les niveaux d’alerte.

Désormais, l'évacuation des populations n'est plus conseillée dans le plan de recommandations sanitaires mais des consignes comportementales comme se tenir loin des zones affectées ou consulter son médecin généraliste. 

A Capesterre de Marie-Galante, Jean Claude Maes surveille les niveaux de gaz H 24. Des taux inquiétants à la fois par leur intensité et leur persistance…

A Capesterre de Marie-Galante, ces algues brunes s’échouent en nombre. Conséquence, elles sèchent et dégagent une odeur nauséabonde issue des émanations de sulfure d'hydrogène et d'ammoniac.

Actuellement, les taux d’émanation des gaz de décomposition sont très inquiétants. L’expérimentation de solution alternative du type barrage déviant, devient de plus en plus pressent 

Sargasses à Capesterre de Marie-Galante (archives).

Aux Saintes, Terre de Bas est soumise elle aussi à un flux massif depuis quelques jours. A la longue, les algues brunes ont fini par faire partie du quotidien des habitants de Terre de Bas depuis des années

Sur place, la pelle du « kit Sargasse » est tombé en panne. Mais vu l’urgence de la situation, l’édile a fait appel à une société privé. Une dépense certes supplémentaire mais plus que jamais urgente.

Illustration : ramassage de sargasses à Sainte-Anne, en Guadeloupe (août 2018).