A partir de ce jeudi, la vaccination contre la Covid 19 est ouverte à tous, dès l'âge de 18 ans. Pourtant, les jeunes restent très divisés quant au fait de se faire vacciner. Une frontière réelle entre ceux qui l'estiment nécessaire et ceux qui s'en méfient, faute de recul sur les résultats
Alors même que le Préfet de Région procédera ce vendredi après-midi au lancement officiel de la vaccination de la population majeure (+ de 18 ans), au centre de vaccination de l'aéroport, il y a toujours des files d'attente. Mais ce jeudi, de nouveaux visages y étaient visibles. Des visages plus jeunes que ceux que l'on voyait jusqu'à présent. Pas encore en nombre au point de constituer un fait marquant, mais perceptible malgré tout. L'annonce faite par le préfet et la directrice de l'ARS la veille a immédiatement reçu un accueil favorable de ceux qui s'estiment convaincus de l'efficacité du vaccin ou en tout cas, de tout ce qu'il pourrait leur permettre de faire quand ils l'auront recu.
Et devant ce léger frémissement, les pompiers font déjà savoir à qui voudrait se faire vacciner qu'ils sont déjà prêts à les accueillir au vaccinodrome. Ils ont même pour objectif de vacciner jusqu'à mille personnes par jour, jeunes et moins jeunes.
Changement de décor. Pas facile de trouver des étudiants sur le campus de Fouillole. Avec la pandémie fortement active, l'université a choisi de privilégier les cours à distance, même si certains se font encore en présenciel devant des amphis clairsemés et des moyens de retransmission. Pas facile non plus d'en trouver qui soient prêts à aller se faire vacciner. Chacun a sa propre vérité et son propre argument pour ne pas se presser de le faire.
Preuve que leur jeune âge ne fait pas d'eux des exceptions au milieu d'une société ballotée entre les soupçons des uns, les certitudes des autres, entre ceux qui n'ont aucune raison de se méfier et ceux qui ont toutes les raisons de douter, entre ceux qui se feront vacciner et ceux qui attendront des jours meilleurs.