Les krabiyèlè dans les starting blocks à l'approche de Pâques

Pâques : les krabyèlè à pied d'oeuvre ©Rudy Rilcy
Dans 15 jours, c’est Pâques. Et en Guadeloupe, le roi dans les assiettes sera le crabe, qui selon l’année peut se faire rare. Ainsi beaucoup d’amateurs sont prévoyants, et passent très tôt commande. Le marché est ouvert depuis quelques semaines, pour le plus grand plaisir des éleveurs et vendeurs, qui stockent de plus en plus.

Jean Gros est à pied d'œuvre depuis plusieurs semaines déjà. Le chasseur espère attraper un maximum de crabes, grâce à ses pièges posés avec soin. 

Jean Gros, chasseur et éleveur de crabes


Le crustacé n'a aucun secret pour le krabiyèlè... Pour chasser le crabe de terre, il faut être audacieux, explique-t-il, car il se cache dans les sous-bois et est très difficile à débusquer, dans
des coins humides comme les mangroves.
Après leur capture, les crabes sont enfermés dans des cages et gardés dans le jardin.
Tous les jours...c’est le même cérémonial. Jean les rince régulièrement afin que ses crabes soient sains et propres. Ensuite vient le festin... Des fruits comme la mangue ou du maïs sont donnés aux crabes. 
Ainsi, il grossit et sa chair devient de plus en plus fine.

Crabes à barbe ou crabes de terre, ils seront des milliers à être consommés lundi de Pâques.