Les organisations politiques et syndicales réclament l'ouverture de négociations

Après une nuit de tension, d'agitation, d'incendies et de barrages, la Guadeloupe toute entière évalue la situation dans laquelle elle se trouve. Pour les organisations syndicales mais aussi pour certaines formations politiques, les grévistes doivent être reçus et entendus

Pour les militants à l'origine du mouvement, la preuve est désormais faite de la nécessité d'ouvrir des discussion entre eux, les représentants de l'Etat et les élus de la Guadeloupe. Tous estiment que la situation actuelle est la conséquence évidente du silence dans lequel leurs revendications ont été accueillies.
Maïté M'Toumo, secrétaire générale de l'UGTG

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Eddy Ségur secrétaire de la FSU Guadeloupe

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Quant à Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG, c'est dans un communiqué publié au cours de la matinée qu'il a choisi de s'exprimer. Mais, comme en 2009, il ne veut pas se limiter à la seule situation du jour et préfère l'élargir à tous les combats syndicaux du moments et aux difficultés de la société guadeloupéenne

Communiqué de Jean-Marie Nomertin

Enfin, le syndicat Force Ouvrière des sapeurs pompiers tout en renouvelant son appel au calme, réitère sa demande quant à l'abrogation de l'obligation vaccinale.

Jocelyn Zou, secrétaire FO sapeurs pompiers

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Les réactions politiques 
 

Sur le plan politique, les mots ne manquent pas depuis la nuit particulièrement troublée que la Guadeloupe vient de vivre. Les parlementaires, les exécutifs locaux, les formations politques de tous bords mais aussi, les futurs candidats aux élections législatives prennent position, presque toujours pour soutenir, chacun selon sa nuance, les revendications du terrain. Il y a tout d'abord la réaction commune des parlementaires de la  Guadeloupe. Dans un communiqué, ils demandent à rencontrer d’urgence le Premier ministre pour chercher ensemble les voies de l’apaisement

Communiqué des parlementaires de la Guadeloupe

Pour sa part, c'est sur le terrain, en Guadeloupe, que le Président de la Région Guadeloupe Ary Chalus souhaite qu'une rencontre entre l'Etat, les collectivités et les représentants du mouvement social aie lieu. En mi-journée, il a annoncé qu'elle se tiendra le mardi 23 novembre 2021. Mais Ary Chalus ne mache pas ses mots quant il s'agit de juger la situation actuelle et les commentaires des uns et des autres
 

Ary Chalus, président de la Région Guadeloupe

La fédération socialiste, par la voix de son premier secrétaire souligne que "

Chacun doit avoir conscience que rien ne se peut se construire dans le désordre. Encore moins, quand il s’agit de faire face à une pandémie

Et Olivier Nicolas ajoute qu'il est urgent de :

préparer au mieux la Guadeloupe à affronter la prochaine vague de contaminations qui s’annonce.

Voir l'intégralité du communiqué :

Communiqué de la fédération socialiste

Enfin les organisations politiques patriotiques, s'exprimant dans une communiqué commun, ont elles aussi demandé à l'Etat, mais aussi aux élus, d'assumer pleinement leur responsabilité.

Réaction des organisations politiques patriotiques