Par ce mouvement de grève dans l'Éducation nationale ce jeudi 1er février, les enseignants revendiquent en priorité de meilleurs salaires et conditions de travail. Ils répondent à l'appel de la plupart des syndicats d'enseignants qui veulent lancer "un avertissement au gouvernement".
C'est aussi ce sens que les organisations syndicales de l'éducation en Guadeloupe veulent donner au mouvement en Guadeloupe. Elles se sont donné rendez-vous à 8h30 devant le complexe sportif de Boisripeaux aux Abymes. Elles comptent dénoncer les suppressions de postes et réclamer la mise en place d’un plan triennal de recrutement et une augmentation de salaire de 300 euros nets mensuels. Pour les enseignants, le service public de l’éducation traverse une crise en Guadeloupe
Plus généralement, les organisations syndicales en grève espèrent le soutien de la société guadeloupéenne tout entière et particulièrement les familles pour que leurs revendications deviennent une évidence pour tous. Avec à la clé, la qualité de l'enseignement prodigué aux élèves de tous les niveaux en Guadeloupe.
Plus de 200 personnes ont répondu à l'appel et étaient présentes ce jeudi dans ce complexe Céligny aux Abymes, lieu choisi par les organisations syndicales pour l'expression de leurs revendications.
En fin de matinée le Rectorat aq publié l'évaluation du suivi du mouvement en Guadeloupe :
- Moyenne pondérée enseignants 1er degré : 31 %
- Moyenne pondérée enseignants 2nd degré : 19 %
Les organisations syndicales parlent elles de :
- 50% de grévistes dans le 1er degré
- 37% dans le second degré
- une dizaine de lycées et collèges et une vingtaine d'écoles bloqués.