Les perspectives industrielles du projet GEO, Guadeloupe éolien offshore,

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Les porteurs du projet sont dans l’attente d'une rencontre avec la BEI, la banque européenne d’investissement. "Guadeloupe éolien offshore", une initiative d'investisseurs guadeloupéens qui prévoit la mise en place d'une industrie de production d’hydrogène et d’ammoniac pour l’exportation grâce à des éoliennes marines au large de la Guadeloupe. Un projet qui est en gestation depuis 2016. Il pourrait faire basculer la Guadeloupe dans le cercle des pays industriels

GEO c’est l’acronyme de Guadeloupe Éolien Offshore. Un ambitieux projet qui prévoit d'installer des éoliennes en grande partie immergées dans la zone économique exclusive au large du Nord Grande-Terre.
Elles seront capables de résister à des ouragans de catégorie 4. Grace a l’électrolyse de l’eau, cette industrie pourra produire de l’hydrogène ou encore de l’ammoniac.

ça consiste effectivement, à construire sur le territoire de la Guadeloupe, un véritable moteur de croissance, à partir de l'éolien off-shore, l'éolien en eau profonde, très au large d'Anse-Bertrand, et qui va nous permettre à partir de ça, de faire une production d'hydrogène et d'ammoniaque. C'est essentiel pour le territoire : on a besoin d'une industrie à capacité de pourvoir permettre ce développement de la Guadeloupe. C'est à dire une industrie qui va apporter suffisamment de recettes. Nous ne vivrons plus sous les dotations de l'Etat français.

Alan Nagam, chef d’entreprise et porteur de projet.

Les possibilités sont multiples de l’oxygène médical à l’ammoniac en passant par l’hydrogène véritable carburant du futur pour les voitures électriques et autres moyens de transport propre, voire spatiaux pour les fusées.
Un projet qui intéresse déjà plusieurs pays de la caraïbe, tout comme de grandes puissances industrielles. Mais il faut une concrétisation. Et pour cela un appui des collectivités locales est indispensable.

Nous comptons sur la collectivité régionale et la collectivité départementale aussi. Pourquoi ? Parce qu'elles doivent-être les porteurs du projet. Elles doivent être les maîtres d'ouvrage du projet. Ce sont elles qui auront à choisir demain l'énergéticien qui va exploiter le projet sur le territoire. Nous avons pris le pari de créer ce qu'on appelle le consortium caribéen S.A. pourquoi ? Parce que c'est l'actionnariat guadeloupéen dans le concept qui va être mis en place, qui aura sa place.

Alan Nagam, chef d’entreprise et porteur de projet.

La prochaine étape c’est la banque européenne d’investissements. GEO mise sur son faible impact environnemental, le travail en commun avec des marins pêcheurs pour un développement de la pêche sur site. Un de ses atouts maîtres : un gisement d’emplois important.
Plusieurs milliers selon le projet avec des profils de formations de hauts niveaux. Pour la production, GEO pourrait rivaliser, pour certaines ressources, avec des pays comme la Jamaïque, le Surinam ou le Guyana.

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