Comment exploiter, transformer, valoriser les grandes quantités de sargasses qui s'échouent sur nos côtes ? C'est l'objectif affirmé du séminaire "Sargassum" qui parvient à son terme après bien des péripéties, au nombre desquelles la pandémie sanitaire.
Ce mercredi, l'heure est en effet au bilan.
Et le premier résultat à souligner aura été la grande mobilisation scientifique qui a suivi cet appel à projets et qui a permis d'enregistrer de nombreux projets pluridisciplinaires dont l'évaluation suscite déjà un regard prometteur quant aux réalisations qui pourront en découler. 11 de ces projets ont été retenus pour un montant 8,5 millions d'Euros. Ils se déclinent en quatre thématiques : la biologie, la caractérisation des algues sargasses, les processus de collectes et de valorisation innovants et les impacts.
En tout cas, ce "Sargassum" aura aussi été l'occasion de souligner le dynamisme de la recherche au sein de l'Université des Antilles non seulement sur les travaux menés par le Dr. Césaire qui permettent de transformer les sargasses en huile pour les moteurs ou ceux du Professeur Neviers sur l'impact sanitaire mais aussi et surtout les travaux très remarqués de la professeure des Universités de l'Université des Antilles, Sarah Gaspard qui visent à utiliser les sargasses contre les effets néfastes du chlordécone.
Voir aussi : Les chercheurs de l'UA mettent au point des formules pour utiliser les sargasses contre le chlordécone
Un "Sargassum qui aura apporté de nombreux motifs d'espoir dans la lutte contre les sargasses avec cependant, une véritable volonté affichée de s'intéresser non pas seulement aux conséquences mais aussi et en premier lieu aux causes.