Retour des radars tourelles sur les routes de Guadeloupe, l'un d'eux brûlé au Gosier

Radar tourelle entre Le Raizet et Grand-Camp, Abymes
Les radars tourelles ont fait leur grand retour sur les routes du département, depuis quelques jours. Comme annoncé en début d'année, les autorités ont procédé à la remise en place de ces appareils censés limiter les vitesses excessives des automobilistes.

La Préfecture l'avait indiqué en début d'année, ils l'ont fait cette semaine. Depuis quelques jours, les radars tourelles sont de nouveau installés sur le territoire.

Pour le moment, les installations se font au fur et à mesure, ceux de Cocoyer, Labrousse Bas-du-Fort, la Riviera au Gosier, Baimbridge, Boisvin et près du pont de Grand-camp aux Abymes sont déjà à l'usage ou en cours. Les autres devraient suivre.

Les portions choisies ne le sont pas par hasard. Elles se situent à des endroits stratégiques où se produisent souvent des accidents. En Guadeloupe, la vitesse et l'alcool sont les deux principales causes d'accidents.

Le nouveau radar de Cocoyer au Gosier, brûlé dans la nuit

Fraîchement installé ce mardi, le nouveau radar de Cocoyer au Gosier a été brûlé dans la nuit de mercredi à jeudi.

Radar tourelle brûlé au Gosier

À cet endroit précis, la limitation de vitesse a été modifiée en avril dernier, passant de 70 à 50km/h.

Le scénario se reproduit, comme en 2021 où pendant les émeutes de nombreux radars avaient été détruits. Pour éviter trop de dégradations, ceux restant avaient été démontés. 

En début d'année, les représentants de l’État avaient lors de différents points concernant la sécurité routière, affirmé qu'ils seraient de nouveau en fonction avant les grandes vacances.

Mise au point de la Police nationale

La Police nationale, sur son compte Facebook a souhaité faire un rappel à la loi, indiquant que "pour avoir détruit ou endommagé un radar (incendie, vol, explosion)", l'auteur des faits "risque jusqu'à 75 000 euros d'amende et 5 ans d'emprisonnement".

"Si l'action a été menée par un groupe de personnes, ou un individu masqué, la peine est encore plus lourde : jusqu'à 100 000 euros d'amende et 7 ans de prison".

Depuis le début de l'année, 26 personnes ont été tuées sur les routes du département.