Une réunion à laquelle participait uniquement une partie des acteurs de la filière carburant. Il y avait bien évidemment . Il y avait bien évidemment le demandeur, à savoir le collectif des socio-professionnels, de l'autre côté il y avait l'Etat, le Département, la Région et quelques représentants des EPCI. Mais il manquait l'essentiel, à savoir la raffinerie, la SARA, les groupes pétroliers comme Rubis ou Sol, ainsi que les gérants de stations service.
En réalité, cette réunion n'a été qu'un simple tour de chauffe où chacun a pu exposer sa situation et faire valoir ses arguments et ses demandes. Le collectif demande une baisse de 30 centimes par litre, pour les usagers professionnels. Et la bouteille de gaz au prix de celui appliqué actuellement à l’Île de la Réunion, à savoir 21€, au lieu de 28,06€ en Guadeloupe ; il demande enfin à tous les acteurs de faire un effort.
Jean-Yves Ramassamy, le porte-parole du collectif,
Ce sera difficile, a répondu Jean-Philippe Courtois, Président en exercice du Département, qui rappelle que les collectivités ont déjà été fortement sollicitées depuis le début de cette crise Covid, et que, toucher aux taxes reviendrait à toucher à l'équilibre des budgets des collectivités locales.
Toutes les parties ont néanmoins convenu de se revoir le 22 novembre prochain