Son nom restera étroitement lié à la mobilisation du LKP, il y a 10 ans. Dans la nuit du 17 au 18 février 2009, Jacques Bino, syndicaliste, est tué par balle, non loin de son domicile, à Pointe-à-Pitre. 10 ans après, son meurtrier n'a jamais été retrouvé.
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Parmi les faits marquants de la grève générale de 2009 : la mort de Jacques Bino.
L’agent fiscal de 50 ans, également représentant syndical impliqué au sein du LKP, est décédé le 18 février, après avoir reçu une balle, en plein Pointe-à-Pitre, à l’issue d’une rencontre des membres du mouvement.
Malgré tous les hommages qui lui ont été rendus… le nécessaire n’a pas été fait, à ce jour, pour identifier et confondre le coupable de son assassinat.
C’est après un rassemblement de militants du "Lyannaj Kont Pwofitasyon" – dont le mouvement était de plus en plus gangréné par des violences urbaines – alors que tous se séparaient… que des coups de feu ont retenti, peu après minuit… dans une artère de la ville de Pointe-à-Pitre.
Jacques Bino était à bord de sa voiture, qui a reçu pas moins de trois balles de fusil de chasse. L’une a traversé son pare-brise…
L’agent fiscal l’a reçue en pleine poitrine. Etait-il visé ? L’a-t-on confondu avec une autre cible ? Etaient-ce des balles perdues ?
10 ans après, nulle enquête – ni même la justice – n’ont permis de le savoir.
Retour sur cette nuit, avec le témoignage poignant du passager de Jacques Bino :
Les Guadeloupéens se rendent massivement à ses obsèques, le 22 février 2009… Evènement solennel… Evènement aussi surmédiatisé célébré en présence de l’ancienne candidate à la présidentielle française, Ségolène Royal qui en a profité pour critiquer la politique de Nicolas Sarkozy.
Et le nom de Jacques Bino a été donné à l’accord, synonyme d’obtention des tant réclamés 200€ d’augmentation sur les bas salaires.
Parallèlement, les autorités ont très vite pointé du doigt des bandes de jeunes, armés, ayant pris possession des rues et élevé, ça et là, des barricades… façon guerre civile.
Le seul homme inquiété, dans cette affaire : Ruddy Alexis, précipitamment soupçonné d’être l’auteur du coup de feu mortel a été acquitté en première instance, au tribunal de Basse-Terre, en 2012. Puis, idem, en appel, en avril 2014, alors que le Parquet avait demandé la délocalisation du procès, à Paris.
C’est ainsi que la principale question reste en suspens : mais qui a tué Jacques Bino ?
L’agent fiscal de 50 ans, également représentant syndical impliqué au sein du LKP, est décédé le 18 février, après avoir reçu une balle, en plein Pointe-à-Pitre, à l’issue d’une rencontre des membres du mouvement.
Malgré tous les hommages qui lui ont été rendus… le nécessaire n’a pas été fait, à ce jour, pour identifier et confondre le coupable de son assassinat.
Tué alors qu'il revenait d'un meeting du LKP
Dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 février 2009…C’est après un rassemblement de militants du "Lyannaj Kont Pwofitasyon" – dont le mouvement était de plus en plus gangréné par des violences urbaines – alors que tous se séparaient… que des coups de feu ont retenti, peu après minuit… dans une artère de la ville de Pointe-à-Pitre.
Jacques Bino était à bord de sa voiture, qui a reçu pas moins de trois balles de fusil de chasse. L’une a traversé son pare-brise…
L’agent fiscal l’a reçue en pleine poitrine. Etait-il visé ? L’a-t-on confondu avec une autre cible ? Etaient-ce des balles perdues ?
10 ans après, nulle enquête – ni même la justice – n’ont permis de le savoir.
Retour sur cette nuit, avec le témoignage poignant du passager de Jacques Bino :
Toujours aucune condamnation
Côté LKP, Jacques Bino est alors érigé en martyr…Les Guadeloupéens se rendent massivement à ses obsèques, le 22 février 2009… Evènement solennel… Evènement aussi surmédiatisé célébré en présence de l’ancienne candidate à la présidentielle française, Ségolène Royal qui en a profité pour critiquer la politique de Nicolas Sarkozy.
Et le nom de Jacques Bino a été donné à l’accord, synonyme d’obtention des tant réclamés 200€ d’augmentation sur les bas salaires.
Parallèlement, les autorités ont très vite pointé du doigt des bandes de jeunes, armés, ayant pris possession des rues et élevé, ça et là, des barricades… façon guerre civile.
Le seul homme inquiété, dans cette affaire : Ruddy Alexis, précipitamment soupçonné d’être l’auteur du coup de feu mortel a été acquitté en première instance, au tribunal de Basse-Terre, en 2012. Puis, idem, en appel, en avril 2014, alors que le Parquet avait demandé la délocalisation du procès, à Paris.
C’est ainsi que la principale question reste en suspens : mais qui a tué Jacques Bino ?