À Marie-Galante, l'usine de Grande-Anse a démarré sa chaudière principale et broie de nouveau la canne

Démarrage de la chaudière principale de l'usine de Grande-Anse à Marie-Galante 26/03/2025
À Marie-Galante, c'est parti pour la nouvelle campagne sucrière avec le redémarrage de l'usine et la mise en route de la chaudière ce mercredi (26 mars). Entre 50 et 55 000 tonnes de cannes devraient être broyée pour cette campagne 2025 sous réserve bien évidemment que l'on trouve les coupeurs. En revanche, la situation financière de l'usine est en voie d'amélioration.

Depuis mardi 25 mars, le ballet des tracteurs et des remorques a repris devant l’usine de Grande-Anse et ce mercredi, c'est au tour de l'usine de commencer le broyage. Cette année, l’unité sucrière de Marie-Galante devrait broyer entre 50 et 55 000 tonnes.

Jusqu'à 1200 tonnes de canne par jour

Cette campagne 2025 s’annonce donc moyenne même si les conditions météorologiques sont très bonnes au démarrage. La richesse en sucre est au-delà de 9 et l'usine compte bien broyer le maximum qu'elle peut chaque jour de la récolte, soit entre 1000 et 1200 tonnes.  En revanche, les difficultés liées aux coupeurs de canne demeurent toujours en suspens, rappelle Stéphane Deniaud, directeur général de la Sucrerie et Rhumerie de Marie-Galante (SRMG).

Stéphane Deniaud , directeur général de la Sucrerie et Rhumerie de Marie-Galante ©Eric Stimpfling - Guadeloupe la 1ère

L'usine en chauffe jusqu'à juin

Et de fait, aujourd’hui, à la mi-journée, le tas de canne dans la cour de l’usine approchait les 1 000 tonnes. Suffisamment en tout cas pour démarrer la chaudière principale. Une chaudière qui devrait brûler sans discontinuer jusqu’à fin mai, voir début juin.

1000 à 1200 tonnes par jour vont être broyées à l'Usine de Grande-Anse à Marie-Galante en 2025

D’ici là, la situation financière de l’usine devrait s’améliorer. Elle devrait toucher dans les prochains jours 1,6 million d’euros du ministère des outre-mer. Le solde, soit 3,2 millions, serait versé sous réserve de deux audits à venir, le premier financier, le second environnemental.

En attendant, Grande-Anse a recommencé à fumer.