Capesterre de Marie Galante fait face aux sargasses

La commune veut conserver tout son attrait touristique
Depuis trois semaines, les sargasses arrivent de nouveau en masse sur les côtes de Capesterre-de-Marie-Galante. Une nouvelle vague qui a démarré un peu avant Noël, et qui ne faiblit pas. Désormais, le ramassage des algues est effectué quotidiennement
Depuis trois semaines, les sargasses arrivent de nouveau en masse sur les côtes de Capesterre-de-Marie-Galante. Une nouvelle vague qui a démarré un peu avant Noël, et qui ne faiblit pas, en pleine haute saison touristique donc. Et c’est inhabituel. Depuis les premiers épisodes d’échouage d’algues brunes en 2011, l’île du sud était épargnée à cette période de l’année. 

Marlène Miraculeux-Bourgeois, maire de Capesterre de Marie Galante

Grâce à ce ramassage quotidien, les odeurs, pour l’instant, restent supportables. Rien à voir donc avec la situation extrême connue en 2018

La commune a fait appel à quatre entreprises locales (3 pour l’enlèvement et une pour leur épandage, au Cap, sur un terrain propriété de Conservatoire du littoral). Près de 800 mètres cubes de sargasses sont ainsi enlevées en moyenne chaque jour. Du 21 au 31 décembre, le volume ramassé a atteint plus de 7 800 mètres cubes.

Freddy Ramothe, patron de l’une des quatre entreprises de l’île recrutées par la commune

Selon le plan sargasses appliqué depuis l’an dernier, le coût de ce ramassage est financé par l’Etat, mais uniquement sur le montant hors taxes (la TVA reste donc à la charge de la commune).

Jean-Claude Maes, 1er adjoint au maire de Capesterre-de-Marie-Galante et responsable des services techniques

La présence de ces algues impacte bien sûr l’activité touristique de la commune.