Un nouveau coup dur pour le Mémorial ACTe. Une réunion entre le conseil d'administration et le CSE du MACTe a soulevé de nombreux dysfonctionnements au sein même de l'établisssement culturel. Face à cela, le conseil d'administration a décidé de mettre en place une cellule de gestion.
Reçus par le conseil d'administration ce lundi matin 29 mars, le Comité social et économique (CSE) de l'Etablissement public de coopération culturelle (EPCC) Mémorial ACTe a pu présenter les points noirs du fonctionnement du centre culturel. Et il n'y en a pas des moindres.
Parmi eux, le CSE a mis en lumière les délits d'entraves et les entorses qu'il y a eu à leur encontre mais aussi les dégradations des conditions de travail, le climat social et la détérioration des outils matériels et immatériels de l'institution publique.
Le CSE a également pu procéder à un état des lieux depuis le 1er octobre 2019 afin de démontrer la corrélation de ces différents éléments.
Par rapport à cette sortie de conseil d'administration, le CSE en attend surtout de la transparence.
Nous avons transmis tous les éléments aux membres d'administration afin qu'ils puissent prendre les mesures nécessaires pour pouvoir faire fonctionner l'établissement dans les meilleures conditions possibles et remettre de la sérénité au sein de l'entreprise sur les conditions de travail des différents salariés de l'EPCC Mémorial ACTe.
Du côté du conseil d'administration, l'enjeu est d'écouter les revendications de l'ensemble du personnel pour résoudre les dysfonctionnements. Le but :
Recoudre les liens au sein de l'établissement.
Georges Brédent, président du conseil d'administration du MACTe
Dans l'après-midi, le conseil d'administration s'est à nouveau réuni, à l'espace régional du Raizet, pour rendre public les décisions actées après la mise à pied de Laurella Yssap-Rinçon.
Une cellule de gestion sera effective dès jeudi prochain, en collaboration avec la Région, l'Etat, le Département, Cap excellence et la Ville de Pointe-à-Pitre, pour nommer un administrateur provisoire à la tête du MACTe.
Un administrateur qui devra assurer un intérim de courte durée (quatre mois au maximum) en fonction des travaux qu'ils auront à mener. Un renforcement de l'équipe administrative sera également initié ainsi qu'une enquête administrative pour faire la lumière sur les dysfonctionnements relevés au sein de la structure.