Le miel guadeloupéen ne fait plus l'exception

Fini le temps où la Guadeloupe raflait la quasi-totalité des médailles dans la catégorie des « miels tropicaux», au Concours Général Agricole. Depuis 2017, la récolte est plutôt maigre pour les apiculteurs guadeloupéens : 2 médailles maximum chaque année.
 
Pour l’édition 2020, Florian Luce a décroché l’or en miel clair et Jacques Passave l’argent en miel foncé. 2 médailles seulement pour la Guadeloupe, sur les 9 décernées à l’ensemble des miels d’outre-mer. La Martinique en obtient ainsi 3 ; la Nouvelle Calédonie 2, la Guyane et la Réunion une chacune. Les apiculteurs guadeloupéens avaient pourtant envoyé 18 produits cette année, dont certains innovants : du miel récolté en bananeraie.

Ce miel est produit par Benoît Foucan-Pérafide, gérant de la SICA « Ô Miel », et conseiller apicole pour l’Association des apiculteurs de Guadeloupe.

Benoît Foucan-Pérafide, ingénieur apicole, conseiller de l’APIGUA


Mais la profession doit aussi mieux choisir les miels qu’elle présente à ce concours national. C’est ce que pense Benoît Foucan-Pérafide
Benoît Foucan-Pérafide, ingénieur apicole, conseiller de l’APIGUA
 

Benoît Foucan-Pérafide, ingénieur apicole, conseiller de l’APIGUA

Dans cette catégorie des miels tropicaux, créée il y a 21 ans, la Guadeloupe a longtemps raflé la mise. Mais depuis 2017, la concurrence est plus forte, en provenance des autres territoires. Pour faire à nouveau la différence, Benoît Foucan-Pérafide estime que la profession devra mettre davantage en avant nos miels les plus typés

Benoît Foucan-Pérafide, ingénieur apicole, conseiller de l’APIGUA