Les fonctionnaires sont appelés à faire grève ce mardi, contre les suppressions d’emploi, le gel des salaires et le rétablissement d’une journée de carence. Six syndicats en Guadeloupe relaient cette action nationale.
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Les fonctionnaires vent debout contre le gouvernement et ses réformes. Les agents de la fonction publique sont appelés à cesser le travail aujourd’hui. Ils protestent contre le gel de la valeur du point d’indice pour le calcul de leurs salaires ; la hausse de la CSG ; la suppression de 120 000 emplois d’ici la fin du quinquennat Macron ; ou encore le rétablissement d’une journée de carence. Neuf syndicats sont mobilisés à l’échelle nationale. En Guadeloupe, six organisations relaient le mouvement. Et tous les secteurs de l’administration sont concernés. Un rassemblement est prévu ce matin à la salle Rémy Nainsouta à Pointe à Pitre
Et parmi les revendications des syndicats, il y a aussi le maintien des emplois en contrats aidés. Une demande relayée par les élus. La Guadeloupe a perdu 2 500 contrats aidés sur 6 600, soit 36% en un an. Et d’autres suppressions sont à venir. Cela a des conséquences notamment pour les communes, devenues incapables d’assurer certains services, comme la surveillance et l’encadrement des élèves qui déjeunent à la cantine, ou qui sont inscrits aux activités périscolaires après les cours. Deux réunions sont prévues aujourd’hui pour évoquer ce dossier : l’une à Paris au ministère des Outre-Mers, où seront présentes les députées Justine Bénin et Hélène Vainqueur-Christophe ; l’autre réunion se tiendra à 15h en préfecture à Basse-Terre, avec les présidents de la Région et du Département, le président de l’Association des maires et les deux autres députés. Les élus réclament au gouvernement le maintien du nombre d’emplois aidés en Guadeloupe au niveau de 2016, pour les années 2017 et 2018, à l’image de ce qu’a obtenu la Martinique, après une mobilisation et un protocole signé le 26 septembre.
Dans un communiqué, la présidente du Conseil départemental, Josette Borel-Lincertin, déplore un traitement différencié selon les territoires (allusion à la Martinique, et aussi à la dotation supplémentaire accordée la semaine dernière à l’île de la Réunion). Pour le seul Conseil départemental de la Guadeloupe, 309 contrats aidés sont concernés, engagés notamment dans les brigades vertes ou les brigades bleues mise en place pour lutter contre les algues sargasses.
Le problème des emplois aidés
Et parmi les revendications des syndicats, il y a aussi le maintien des emplois en contrats aidés. Une demande relayée par les élus. La Guadeloupe a perdu 2 500 contrats aidés sur 6 600, soit 36% en un an. Et d’autres suppressions sont à venir. Cela a des conséquences notamment pour les communes, devenues incapables d’assurer certains services, comme la surveillance et l’encadrement des élèves qui déjeunent à la cantine, ou qui sont inscrits aux activités périscolaires après les cours. Deux réunions sont prévues aujourd’hui pour évoquer ce dossier : l’une à Paris au ministère des Outre-Mers, où seront présentes les députées Justine Bénin et Hélène Vainqueur-Christophe ; l’autre réunion se tiendra à 15h en préfecture à Basse-Terre, avec les présidents de la Région et du Département, le président de l’Association des maires et les deux autres députés. Les élus réclament au gouvernement le maintien du nombre d’emplois aidés en Guadeloupe au niveau de 2016, pour les années 2017 et 2018, à l’image de ce qu’a obtenu la Martinique, après une mobilisation et un protocole signé le 26 septembre.
Dans un communiqué, la présidente du Conseil départemental, Josette Borel-Lincertin, déplore un traitement différencié selon les territoires (allusion à la Martinique, et aussi à la dotation supplémentaire accordée la semaine dernière à l’île de la Réunion). Pour le seul Conseil départemental de la Guadeloupe, 309 contrats aidés sont concernés, engagés notamment dans les brigades vertes ou les brigades bleues mise en place pour lutter contre les algues sargasses.