La crise sanitaire et les récents confinements ont révélé, voire accentué les difficultés rencontrées par les étudiants ultramarins qui ont fait le choix de la mobilité, pour poursuivre leur cursus.
Beaucoup ont été bloqués, dans le même temps, entre résignation et inquiétude, souvent en proie à une grande solitude.
Mais au-delà de la conjoncture, ils sont surtout, pour les plus modestes, confrontés à d’énormes difficultés financières, notamment pour les besoins essentiels, comme se nourrir ou se loger.
Une mesure synonyme de gain en termes de pouvoir d'achat
Interpellé à plusieurs reprises, le gouvernement dit vouloir faire du soutien financier à ces derniers une priorité. Ainsi, il reconsidère l’attribution des fameux points de charge, qui déterminent le montant des bourses, pour ceux qui y sont éligibles.
Jusqu’à maintenant, deux points de charges étaient attribués pour des études à plus de 250 kilomètres du foyer. Dorénavant, les étudiants en provenance de la Guadeloupe, de Guyane, de la Martinique, de Mayotte et de La Réunion bénéficieront de trois points de charge ; ce qui devrait majorer le montant des bourses et rendre éligibles de nouveaux étudiants.
D'autres aides toujours en vigueur
Cette mesure s’ajoute aux dispositifs d’aide déjà opérationnels, en faveur des étudiants en mobilité dans l’Hexagone. Un panel qui comprend, entre autres, les 1000 euros de l’aide à la mobilité master, l’aide à la mobilité Parcoursup, l’exonération de la contribution de vie étudiante et des droits d’inscription, ou encore l’accès au tarif d’un euro aux repas dans les restaurants universitaires.
L’objectif est de leur redonner du pouvoir d’achat.