Les chiffres de l'emploi de la dernière note trimestrielle de la DIECCTE, la direction des entreprise de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi ont été publiés. Des éléments du premier trismestre, donc juste avant le confinement de mars dernier.
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320 licenciements économiques, un tiers de plus qu'en 2019... Alors que depuis plusieurs années, la tendance était à la baisse. C'est le premier constat; très inquiétant.
Probable signe, également de morosité ambiante, sans horizon dégagé, les ruptures conventionnelles, alors qu'elles augmentaient depuis la mise en place du dispositif, pour la première fois, elles marquent un recul important, un quart de moins. Probablement le signe de l'extrême prudence des salariés qui préfèrent conserver leurs emplois que tenter de nouvelles aventures incertaines.
Chute de l'emploi salarié de 3%
Mais d'autres marqueurs sont tout aussi effrayants. Alors qu'il connaissait une croissance depuis 2015, l'emploi salarié chute, en ce début d'année, de près de 3%. Première victime, loin devant les autres, le secteur de l'hébergement et de la restauration. Mais dans l'immobilier, le commerce et les services, les prémices de la crise se font aussi déjà sentir. Seules l'agriculture et l'industrie ont connu une croissance des emplois. Les contrats en intérim, eux, se sont purement et simplement effondrés, 43% de moins.Les intentions d'embauche en baisse aussi
Et les perspectives sont tout aussi moroses. Les déclarations préalables d'embauche, en clair, les intentions des patrons d'embaucher sont moitié moindres qu'en 2019, tout comme les offres collectées par Pôle Emploi.Probable signe, également de morosité ambiante, sans horizon dégagé, les ruptures conventionnelles, alors qu'elles augmentaient depuis la mise en place du dispositif, pour la première fois, elles marquent un recul important, un quart de moins. Probablement le signe de l'extrême prudence des salariés qui préfèrent conserver leurs emplois que tenter de nouvelles aventures incertaines.