La justice a refusé la demande de licenciement de deux ouvriers agricoles, les frères Yankamah, dont l’exploitation dirigée par Tino Dambas voulait se débarasser
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En l’espace de quelques mois, c’est la 2ème fois que l’administration déboute Tino Dambas et son exploitation bananière, aux dépens de la CGTG.
La 1ère fois, c’était en avril dernier. Saisi par le planteur d’une demande d’autorisation administrative de licenciement pour deux de ses salariés, les frères Yenkemah, tous les deux militants CGTG, élus au Comité Social et Économique de l’entreprise, l’inspection du travail avait rejeté la requête de la SEA Dambas.
Qu’à cela ne tienne, déterminé à procéder à ce licenciement coûte que coûte, Dambas avait alors saisi le tribunal administratif de Basse Terre, pour obtenir l’annulation du refus de l’inspection du travail et l’autorisation de procéder aux deux licenciements. Mais à son tour, la justice, tout comme l’inspection du travail, a rejeté la requête du planteur.
Dans sa décision en date de jeudi dernier, le Tribunal Administratif a même condamné la SEA Dambas à verser 2 000 euros à chacun des deux frères. Une double victoire importante pour le syndicat engagé dans un long bras de fer avec le planteur qui a déjà licencié vingt-trois autres de ses ouvriers agricoles, pour ce qu'il considère comme des fautes graves, le même motif avancé, et rejeté, dans le double dossier Yenkemah
La 1ère fois, c’était en avril dernier. Saisi par le planteur d’une demande d’autorisation administrative de licenciement pour deux de ses salariés, les frères Yenkemah, tous les deux militants CGTG, élus au Comité Social et Économique de l’entreprise, l’inspection du travail avait rejeté la requête de la SEA Dambas.
Qu’à cela ne tienne, déterminé à procéder à ce licenciement coûte que coûte, Dambas avait alors saisi le tribunal administratif de Basse Terre, pour obtenir l’annulation du refus de l’inspection du travail et l’autorisation de procéder aux deux licenciements. Mais à son tour, la justice, tout comme l’inspection du travail, a rejeté la requête du planteur.
Dans sa décision en date de jeudi dernier, le Tribunal Administratif a même condamné la SEA Dambas à verser 2 000 euros à chacun des deux frères. Une double victoire importante pour le syndicat engagé dans un long bras de fer avec le planteur qui a déjà licencié vingt-trois autres de ses ouvriers agricoles, pour ce qu'il considère comme des fautes graves, le même motif avancé, et rejeté, dans le double dossier Yenkemah