Octobre rose est le mois consacré à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein. La prévention est la clé pour réduire les risques de mortalité. Le cancer du sein est la tumeur maligne la plus répandue chez la femme.
La Guadeloupe a le deuxième taux d’incidence le plus bas pour le cancer du sein selon les registres nationaux des cancers, derrière la Martinique. Le département à 23 points d'écart avec l'Hexagone, ce qui signifie qu'il y a, dans l'archipel, beaucoup moins de nouveaux cas chaque année.
Le taux de mortalité est lui aussi inférieur à l’Hexagone.
Des données en apparence plutôt rassurantes. Mais, selon Santé publique France, il faut réduire les délais de prise en charge des cancers en Guadeloupe et notamment des quatre cancers les plus fréquents : le cancer colon rectum, du sein, du col de l'utérus et le cancer de la prostate.
En février dernier, l’agence de Santé publique notait dans la toute première étude sur la survie des personnes atteintes de cancer entre 2008 et 2018, que le cancer du sein fait partie des cancers pour lesquelles les différences de survie sont importantes.
Dans l’Hexagone, les chances de survie, cinq ans après le diagnostic, s'élèvent à 88% contre 79% en Guadeloupe, soit 9 points d'écart.
Rien de comparable avec les cancers de l’estomac, du poumon ou de l'œsophage pour lesquels les chances de survie sont inférieures à 35 % en Guadeloupe.
Mais, augmenter ses chances de survie concernant le cancer du sein, cela commence par un meilleur dépistage. Il faut savoir que moins d'une Guadeloupéenne sur deux âgée de 50 à 74 ans participe au dépistage organisé du cancer du sein.
Un dépistage organisé qui a lieu tous les 2 ans.
Une soixantaine de Guadeloupéennes meurent chaque année de cancer.