Opération escargot des taxis : les chauffeurs se mobilisent contre la loi de financement de la sécurité sociale

Opération escargot des chauffeurs de taxi
Ce lundi, les professionnels du taxi et des transports de malades de l'Archipel ont organisé une opération escargot entre Baie-Mahault et les Abymes au siège de la CGSS. Ils suivaient ainsi le mot d'ordre de grève lancé par les organisations syndicales nationales des taxis. Elles protestent contre la mise en place du covoiturage sanitaire obligatoire, prévue par l'article 30 de la loi du financement de la Sécurité sociale.

Ils ont l'impression qu'on veut les faire glisser dans un covoiturage forcé lorsqu'ils font du transport sanitaire. Et pour la plupart, les chauffeurs de taxi craignent de se voir obligés de se fondre dans une plateforme de mise en relation, de type Uber.

La traduction qu'ils font des attendus de l'article 30 de la loi du financement de la sécurité sociale c'est une systématisation de la pratique du covoiturage les obligeant à restreindre le confort de la prise en charge du client et qui, de fait, mettrait en péril le secret médical des patients.

©Guadeloupe

Marianne Charin est un exemple en la matière. Il y a cinq ans elle a créé sa propre affaire. Cette situation qu'ils dénoncent tous ensemble, elle l'appréhende avec beaucoup de crainte parce que, si cet article est mis en application, cela pourrait signer la fin de son activité.

Après avoir quitté le vélodrome de Baie-Mahault pour rallier Pointe-à-Pître, les chauffeurs de taxi ont été reçu en délégation  à la Sous-Préfecture. Ils ont signifié aux Sous-Préfet les doléances de la profession.
Les manifestants se sont ensuite rendus au siège de la Caisse Générale de la Sécurité Sociale. Ils attendent mantenant que ce mouvement national contribue à remettre en cause cette disposition de l'article 30 de la loi de financement de la Sécurité Sociale.

Partis du Vélodrome ils se sont rendus à la Sous-Préfecture avant de terminer leur manifestation devant le siège de la CGSS