Si le personnel savait que le couperet allait tomber, il reste choqué de voir l'établissement fermer. Mais les bébés y naissent moins, le service est donc peu rentable et condamné à cesser son activité.
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Le projet n'est pas récent. La maternité de la Polyclinique était sur le point de fermer quand se déclenche, en novembre 2017, l'incendie du CHU. Face à l'urgence, le projet est repoussé. Trois ans plus tard, le dossier est réouvert et si le nouveau projet d'établissement est clair, l'avenir du personnel, reste, lui, flou. D'autant qu'on ne peut pas compter sur des départs volontaires, l'équipe étant en moyenne plutôt jeune. L'une des solutions proposées par la direction est le recours aux ruptures conventionnelles. Mais l'idée n'a pas fait d'adeptes.
Si la direction regrette la fermeture après plus de 40 ans de service, elle estime qu'il faut aussi s'en remettre aux chiffres. Le volume de naissances en Guadeloupe ne permet pas la survie de quatre maternités différentes. Fermer celle de la Polyclinique, permet d'assurer la pérénité des autres établissements, estime Jean-Claude Pierrot, directeur de la Polyclinique. Reste désormais à assurer de manière optimale le transfert des services vers le pôle mère-enfant de Palais Royal aux Abymes.
Sage femme de la polyclinique
Un transfert vers Palais Royal
Si la direction regrette la fermeture après plus de 40 ans de service, elle estime qu'il faut aussi s'en remettre aux chiffres. Le volume de naissances en Guadeloupe ne permet pas la survie de quatre maternités différentes. Fermer celle de la Polyclinique, permet d'assurer la pérénité des autres établissements, estime Jean-Claude Pierrot, directeur de la Polyclinique. Reste désormais à assurer de manière optimale le transfert des services vers le pôle mère-enfant de Palais Royal aux Abymes.Jean-Claude Pierrot