Plein feux sur ... les pois carrés de Baillif

Les pois carrés de Baillif
Il ne fait probablement pas parler de lui autant que tous les pois plus communément nommés et pourtant, le pois carré est probablement l’un des plus anciens légumes secs consommés. A la section Bovis de Baillif, des agriculteurs ont souhaité le remettre au goût du jour et pour l'instant, il rencontre un vif succès auprès des consommateurs

D'abord, il y a son goût particulier, comparable à celui du goût des fèves. Ceux qui le connaissent bien le décrivent comme étant riche en protéines, en acides gras insaturés, et disent même qu'il contient de nombreux minéraux et vitamines.

Le pois carré qui se cuisine de multiples façons, une raison de plus, selon ses promoteurs, pour qu'il soit mieux connu et surtout,qu'il ait une place honorable dans la catégorie des légumes anciens de France, de Navarre et d'Outre-mer.

Wikipédia vous dira que son nom scientifique, Lathyrus sativus rappelle que les Romains et les Grecs la cultivaient et la consommaient déjà en raison de toutes les propriétés qu'on lui trouvait.

Probablement ce qui a poussé des agriculteurs de Baillif à relancer sa culture en Guadeloupe et surtout, à croire que ce légumineux saurait trouver sa place sur la table des Guadeloupéens.

©Guadeloupe

De ce pois, on dira aussi que, si son origine reste encore assez incertaine, beaucoup considèrent qu’il proviendrait de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et aussi des régions insulaires de l’Indonésie.

Très cultivé en Inde et en Birmanie il a pu arriver en Guadeloupe dans la poche des premiers travailleurs d'origine indienne.
Dans le pois carré, tout est bon. Ainsi, ses pousses et ses germes peuvent être consommés crus ou cuits comme des légumes verts. Les tiges et les nouvelles feuilles du pois carré trouvent aisément leur place dans une soupe ou encore dans les plats de curry

Pour la petite histoire, ajoutons enfin qu'en Indonésie, les pois carrés secs sont utilisés pour concocter un aliment fermenté de remplacement de la viande. Il s’agit du « tempeh » ou « tofu » s’il est transformé. Au Bangladesh, les tiges et les feuilles sont utilisées comme fourrage du bétail.