Plus de vols pour un nombre de passagers limités par la situation sanitaire

Il faut en effet apprécier la hausse des réservations de manière relative. Ce n’est pas tant l’augmentation que le volume final qui importe. Et il devrait rester largement inférieur aux capacités aéroportuaires.
Pôle Caraïbes connait des chiffres historiquement bas. Malgré la hausse des réservations pour la fin de l’année, l’aéroport prévoit un recul de 50 à 60% en décembre par rapport à l’an passé.
Cette année, pas de « vols croisières » non plus. En temps normal c’est environ 5% de la fréquentation aéroportuaire à cette période.

Pôle Caraïbes s'adapte aux difficultés du moment

Et puis, habituellement les réservations de fin d’année étaient effectuées dès le mois de septembre…Covid oblige, avec les restrictions et les incertitudes sur les déplacements, elles se font d’un seul coup. Ce qui renforce la perception de hausse. 
Avec une moyenne de 52 % de voyageurs par rapport à l’an passé sur les 3 premiers trimestres, l’aéroport est physiquement loin de faire le plein et devrait s’adapter sans difficultés. Il dispose en tout cas avec ses 28.000 mètres carrés des espaces nécessaires pour les contrôles et la logistique covid.

Contrôles sanitaires systématiques

A ce propos, une chose est sûre, des contrôles ont lieu à l’arrivée. Ils ont permis, entre autres, de détecter des voyageurs sans tests covid-19 ou avec un test positif au départ de l’hexagone.
Plus de voyageurs cela suppose mécaniquement plus de moyens pour les contrôles. L’aménagement des dispositifs en place n’a pas encore été présenté, mais les autorités sanitaires y travaillent actuellement avec les partenaires et autres services de l’Etat.