Polémique autour d’un tweet de l’ancien présentateur du JT de France 2

L'ex-présentateur Bruno Masure, s’est fendu d’un tweet sur la participation lors des Législatives en outre-mer. Il fait un parallèle entre l'abstention et les aides de l'Etat perçues par les Domiens. Des propos qui ont soulevé une vague d’indignation.
Grosse polémique autour d’un tweet de l’ancien présentateur du JT de France 2 !
Bruno Masure, qui n’en est pas à son premier coup d’éclat, s’est fendu d’un commentaire sur la participation lors des élections législatives en outre-mer. Il souligne que dans les DOM, on compte 70% d’abstentionnistes mais 100% de personne ravies de profiter des mutiples aides publiques sur le budget d’état.

Des propos qui ont soulevé une vague d’indignation. 

De nombreuses réponses à ce tweet


En réponse à son tweet, en date de samedi, Bruno Masure à récolté une vraie volée de bois vert. Beaucoup de tweetos se sont indignés des propos de l’ancien présentateur vedette de télévision.


La réponse de Patrick Karam, du CREFOM


Parmi les réactions, celle de Patrick Karam, président d'honneur du Conseil Représentatif des Français d'outre-mer (CREFOM) et ancien délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer. 

Il dénonce des propos qui stigmatisent les Français d'outre-mer. Des mots aux relents nauséabonds qui salissent la France et rabaissent la République. Selon Patrick Karam, Bruno Masure reprend de vieilles considérations racistes quand il considère que les Français d'outre-mer sont tous des assistés.
Et Patrick Karam de rappeler que la somme réservée à l’Outremer ne représente que 2,2% des 1000 milliards de dépenses de l’Etat et de la sécurité sociale, alors même que les ultramarins représentent 4% de la population françaises. Dans ces conditions, l’assistanat relèverait du fantasme.
Et Patrick Karam de conclure que "M. Masure s'honorerait de s'excuser d'avoir porté atteinte à la dignité de millions de Français. Et à l'avenir, s'il n'a rien à dire d'intelligent sur les Français d'Outre-mer, qu'il se taise."