Port Louis: Alerte aux méduses

Le Maire de Port Louis Jean-Marie Hubert met en garde les baigneurs. Des signalements de piqûres de méduses se sont multipliés ces dernières 24h. L’augmentation de la température de l’eau et les courants crées par les vents provoqueraient l’échouage massif de méduses.

Attention si vous avez prévu une baignade à la plage du Souffleur. Les méduses font leur grand retour. 

Ces invertébrés transparents ont envahi le littoral port-louisien. Dans un communiqué, le maire Jean-Marie Hubert indique que de nombreux baigneurs ont été piqués ou brûlés.

L'échouage massif de méduses peut être expliqué par plusieurs facteurs. Les courants marins seraient en partie responsables de ce phénomène. Les méduses sont en effet tributaires des courants. Ces derniers temps, les conditions étaient favorables pour les pousser vers le rivage. L'augmentation de la température de l'eau due au réchauffement climatique joue également un rôle important dans la prolifération des méduses. Elles se produisent plus rapidement dans les eaux chaudes, ce qui explique leur présence dans les eaux de l'archipel.

Cette situation ne devrait pas perdurer, mais le Maire de Port-Louis conseille aux baigneurs et aux usagers du littoral de redoubler de vigilance pour éviter les mauvaises surprises.

En cas de piqûres par les méduses, certains bons gestes doivent être effectués

Il faut rappeler que le meilleur geste pour se protéger des méduses reste de les éviter. Le baigneur qui se fait piquer doit immédiatement sortir de l’eau afin d’appliquer un traitement local suivant :

- retirer les filaments visibles le plus délicatement possible à l’aide de gants, puis rincer abondamment à l’eau de mer afin d’enlever les restes de filaments non visibles ;
- éventuellement si disponible, l’application de vinaigre peut neutraliser les effets de l’agent toxique ;
- une autre technique consiste à piéger les filaments dans du sable mouillé puis à retirer le tout en raclant la peau avec un support rigide.
-éviter d’aggraver la lésion en se grattant ou bien en versant de l’eau douce sur la zone douloureuse.

Et pour éviter toutes méprises en la matière, le Dr. Patrick Portecop, Responsable du SAMU 971 et du SMUR 971, précise à toutes fins utiles qu'il vaut mieux :

  • ne pas rincer la blessure à l'eau douce ni appliquer de solution alcoolique
  • ne pas gratter ou toucher la plaie à main nue, cela pourrait engendrer la libération du venin 
  • ne pas uriner sur la plaie, contrairement à ce que pense la tradition populaire, tout comme l'eau douce, cela peut faire éclater les cellules urticantes restantes et libérer le venin. Le risque de surinfection devient alors réel.