La Croix-Rouge tire la sonnette d’alarme. Selon un rapport de l’association d’aide humanitaire, les jeunes Français sont de plus en plus nombreux à sauter un repas ou à renoncer à se soigner faute d’argent.
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C’est un rapport préoccupant… Dans ce document baptisé « Pacte Santé 2017 », la Croix-Rouge constate que les jeunes français et notamment les étudiants sont de plus en plus souvent confrontés à un dilemme : choisir entre manger ou se soigner.
Pour Jean-Jacques Eledjam, président de la Croix-Rouge française, faire une croix sur les dépenses de santé relève d’une « priorisation malheureuse » de la part de personnes « paupérisées ».
A savoir et d'après les chiffres de la Croix-Rouge, en France, un jeune sur cinq a renoncé aux soins. « Or un premier indice de la précarité est de ne pas se faire soigner. 13 000 étudiants parisiens sautent quatre à six repas par semaine, faute de pouvoir se les payer », indique-t-il.
La Croix-Rouge alerte sur la précarité étudiante https://t.co/e9IhYX9UCu pic.twitter.com/u5EFEuPg50
— Croix-Rouge fr (@CroixRouge) 1 juin 2017
Un jeune sur cinq renoncent à se soigner
Pour Jean-Jacques Eledjam, président de la Croix-Rouge française, faire une croix sur les dépenses de santé relève d’une « priorisation malheureuse » de la part de personnes « paupérisées ».
A savoir et d'après les chiffres de la Croix-Rouge, en France, un jeune sur cinq a renoncé aux soins. « Or un premier indice de la précarité est de ne pas se faire soigner. 13 000 étudiants parisiens sautent quatre à six repas par semaine, faute de pouvoir se les payer », indique-t-il.
Comme un devoir de conscience, la Croix-Rouge appelle l’Etat à agir, et notamment à la nouvelle ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, pour faire reculer la paupérisation et la précarité de la jeunesse en France.