La démission, pour raisons personnelles, de la première adjointe d'André Atallah, Maryvonne Richard, a engendré l'organisation d'un nouveau vote pour désigner son remplaçant. Or, le candidat du maire, ne semble pas faire l'unanimité.
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Les discussions s'enchaînent au sein de la coalition qui a pris, en juin 2020, la tête de la mairie de Basse-Terre. Jeudi 3 décembre dernier, le conseil municipal avait pour thème principal à l'ordre du jour, l'élection du remplaçant de Maryvonne Richard, ancienne première adjointe démissionnaire. Or, le dépouillement a révélé sept votes blancs issus de la majorité.
Ce n'est pas la personnalité de Guillaume Bernard, candidat en lice, qui serait en question, mais la méthode de choix et la lecture du texte juridique qui l'appuie. Selon l'article L. 2122-7-2 du code général des collectivités territoriales (CGCT), relatif à la parité sur les listes électorales, l'écart entre le nombre total de candidats de chaque sexe ne peut être supérieur à un. Les listes doivent comporter autant d'hommes que de femmes en cas d'élection d'un nombre pair d'adjoints. Cependant, aucune disposition n'oblige à remplacer un adjoint démissionnaire par un candidat de même sexe.
Pour le maire, on ne peut pas parler de dissensions mais d'un processus démocratique normal de la vie politique. Ce n'est pas l'avis de l'ancien maire de Basse-Terre, Marie-Luce Penchard, pour qui cette affaire révèle une vraie division dans la majorité.
Pour aller plus loin, le reportage de Thierry Philippe
Ce n'est pas la personnalité de Guillaume Bernard, candidat en lice, qui serait en question, mais la méthode de choix et la lecture du texte juridique qui l'appuie. Selon l'article L. 2122-7-2 du code général des collectivités territoriales (CGCT), relatif à la parité sur les listes électorales, l'écart entre le nombre total de candidats de chaque sexe ne peut être supérieur à un. Les listes doivent comporter autant d'hommes que de femmes en cas d'élection d'un nombre pair d'adjoints. Cependant, aucune disposition n'oblige à remplacer un adjoint démissionnaire par un candidat de même sexe.
Pour le maire, on ne peut pas parler de dissensions mais d'un processus démocratique normal de la vie politique. Ce n'est pas l'avis de l'ancien maire de Basse-Terre, Marie-Luce Penchard, pour qui cette affaire révèle une vraie division dans la majorité.
Pour aller plus loin, le reportage de Thierry Philippe