C'est au son du gwoka que Marine Le Pen, présidente du parti du Rassemblement national et candidate à l'élection présidentielle a foulé le sol guadeloupéen, peu après 15 heures, ce samedi 26 mars, là même où son père, Jean-Marie Le Pen, n'avait jamais pu aller.
Dans un archipel historiquement de gauche, la candidate veut envoyer un signal : que sa dédiabolisation est achevée.
Un déplacement express d'à peine plus de 24 heures en Guadeloupe à deux semaines du premier tour des élections présidentielles.
L'occasion de renouer avec les Guadeloupéens car aux dernières élections présidentielles de 2017, la candidate RN n'avait obtenu que 13,5% de leurs voix au premier tour, son troisième plus mauvais score dans les Outre-mer.
De fait, la candidate enchaîne les démonstrations d'intérêt. Aujourd'hui et demain, elle parlera pouvoir d'achat, accès à l'eau, pollution au chlordécone. Autant de préoccupations majeures aux Antilles.
C'est d'ailleurs par une escale à l'usine d'eau potable de Belle-Eau-Cadeau, à Capesterre, que la candidate a initié, ce samedi, sa campagne en Outre-mer.
Ce dimanche 27 mars, Marine Le Pen sera occupée à visiter un "lolo", le marché de Sainte-Anne et une caserne de pompiers.