Irma et Maria semblent avoir prouvé que les ouragans jouent un rôle dans la sélection naturelle des lézards. Une étude en ce sens vient d’être publiée dans la revue scientifique « Nature ». Le petit reptile a changé pour résister aux cyclones.
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Ils étaient en train d’étudier les anolis aux îles turk et caicos, lorsque sont survenus Irma et Maria…Les chercheurs du CNRS se sont alors rendus compte que la majorité des lézards mourraient emportés par la violence des vents mais que quelques uns résistaient.
Après analyse ils se sont aperçus que les chanceux avait une anatomie particulière…Les survivants disposaient en effet de membres antérieurs plus longs et de coussinets adhésifs plus larges sous leurs doigts ce qui leur avait permis de s’agripper aux branches. Quant à leurs membres postérieurs, plus courts, ils offraient moins de prise au vent.
De façon plus global ils étaient également plus petits, de quoi mieux résister aux rafales. Alors s’agit t-il d’une adaptation au phénomène météorologique pour rester en vie ? Les chercheurs le croient en tout cas…Mais une évolution aussi rapide constitue une véritable surprise, d’habitude le phénomène prend des centaines de milliers d’années.
Jusqu’à maintenant, la sciences pensaient aussi que les ouragans étaient trop destructeurs pour jouer un rôle dans la sélection naturelle. Les anolis semblent avoir battu en brèche certaines certitudes. Pour confirmer l’hypothèse, il faudra cependant attendre de voir si ces caractéristiques se retrouvent dans la génération suivante.
De façon plus global ils étaient également plus petits, de quoi mieux résister aux rafales. Alors s’agit t-il d’une adaptation au phénomène météorologique pour rester en vie ? Les chercheurs le croient en tout cas…Mais une évolution aussi rapide constitue une véritable surprise, d’habitude le phénomène prend des centaines de milliers d’années.
Jusqu’à maintenant, la sciences pensaient aussi que les ouragans étaient trop destructeurs pour jouer un rôle dans la sélection naturelle. Les anolis semblent avoir battu en brèche certaines certitudes. Pour confirmer l’hypothèse, il faudra cependant attendre de voir si ces caractéristiques se retrouvent dans la génération suivante.