Le magazine spécialisé dans l'actualité économique et boursière, Capital, s'est attardé sur certains investissements et les milliards investis dans nos départements. Avec un constat simple : que d'argent gaspillé... Le Memorial ACTe en est un bel exemple, pour le magazine.
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Pour Sandrine Trouvelot, journaliste auteure de l'article, l'Outre-mer accumule déjà suffisamment de retards en matière de besoins primaires, à savoir eau, santé, déchets et pourtant, des sommes faramineuses sont englouties dans des "projets hasardeux".
Selon elle, le Mémorial ACTe, construit pour un montant de 83 millions d'euros, ne serait pas rentable. Trop peu de visiteurs (environ 150 000 par an selon le site de Capital), par rapport aux attentes.
Pour Sandrine Trouvelot, l'édifice, "porté par Victorin Lurel [...] a coûté une petite fortune : 83 millions d'euros, presque deux fois la dette du CHU local".
Selon la journaliste, deux rapports de Patrick Bourguet, avaient conclu que le seul et unique cyclotron devrait être installé en Martinique. Mais, "l'élu guadeloupéen Victorin Lurel, qui a été son ministre des Outre-mer entre 2012 et 2014 aurait fait du chantage : "Ou tu soutiens mon projet de cyclotron ou je ne descends pas pour l'inauguration" lui aurait-il dit selon Capital.
L'auteur du rapport fustige les coûts d'exploitation trop élevés.
Les taux d'administration de la fonction publique territoriale s'envolent chez nous (39,5 pour 1 000 habitants en Martinique, 34,9 en Guadeloupe contre 25,1 dans l'Hexagone).
Si la question de la rémunération des fonctionnaires a souvent été abordée, le surcoût de la vie dont parle cet article, tous les Guadeloupéens connaissent sa cruelle réalité.
La médiathèque de la commune de Saint-Paul, sur l'île de la Réunion, les 420 millions d'euros pour le projet controversé de mine d'or en Guyane, baptisé Montagne d'or, le TCSP, ces lignes de bus construites pour 400 millions d'euros en Martinique attendant depuis trop longtemps leur mise en service, les coûts de l'hôpital de la Réunion... Tous ces projets sont épinglés dans cet article de Capital.
Le MACTe, trop de millions investis, trop peu de visiteurs
La journaliste égrène une liste de ces projets dans l'article. Par département... Force est de constater que la Guadeloupe est souvent épinglée.Selon elle, le Mémorial ACTe, construit pour un montant de 83 millions d'euros, ne serait pas rentable. Trop peu de visiteurs (environ 150 000 par an selon le site de Capital), par rapport aux attentes.
Pour Sandrine Trouvelot, l'édifice, "porté par Victorin Lurel [...] a coûté une petite fortune : 83 millions d'euros, presque deux fois la dette du CHU local".
Le port automone de Jarry, des travaux d'élargissement sans augmentation de l'activité
Même constat pour le port autonome de Jarry (à Baie-Mahault). Dans l'article de Capital, les travaux d'agradissement de la structure, d'un montant de 87 millions d'euros ne seraient pas judicieux. Tout d'abord, parce que le trafic voulu, pour faire concurrence à l'élargissement du canal du Panama, ne serait pas atteint.Le cyclotron de la Guadeloupe... Et le cyclotron de la Martinique...
Le cyclotron, une affaire qui fait encore couler de l'encre... Alors que l'inauguration du centre d'imagerie moléculaire de la Guadeloupe, le CIMGUA, est encore fraîche, voilà que l'on reparle de la gueguerre entre Guadeloupe et Martinique de l'époque. Une "affaire d'égo" selon Sandrine Trouvelot. Si elle reconnaît le besoin de nos populations d'être mieux équipées en matière de santé, elle pointe du doigt la décision de François Hollande d'annoncer l'installation de deux cyclotrons sur les deux îles soeurs.Selon la journaliste, deux rapports de Patrick Bourguet, avaient conclu que le seul et unique cyclotron devrait être installé en Martinique. Mais, "l'élu guadeloupéen Victorin Lurel, qui a été son ministre des Outre-mer entre 2012 et 2014 aurait fait du chantage : "Ou tu soutiens mon projet de cyclotron ou je ne descends pas pour l'inauguration" lui aurait-il dit selon Capital.
L'auteur du rapport fustige les coûts d'exploitation trop élevés.
Le sureffectif pointé du doigt
Mais visiblement, les Outre-mer auraient aussi des points communs selon la journaliste. Notamment le sureffectif. Et c'est encore un exemple, chez nous qui est présenté. Celui de l'école élémentaire de Saint-Louis de Marie-Galante plus précisément où les emplois pour l'entretien de l'établissement "représentent six fois les besoins réels", selon la Cour des comptes dans un rapport de 2017. Pas une véritable surprise... Ces faits ont été relatés en début d'année sur notre site. C'est également le cas pour la commune de Pointe-à-Pitre.Les taux d'administration de la fonction publique territoriale s'envolent chez nous (39,5 pour 1 000 habitants en Martinique, 34,9 en Guadeloupe contre 25,1 dans l'Hexagone).
Les fonctionnaires trop payés
Voilà que les 40% posent encore problème... Cette surrémunération que l'on observe dans tous les départements d'outre-mer serait, selon l'article, "officiellement [...] permet de compenser le surcoût de la vie, mais personne n'est dupe", car, toujours selon Sandrine Trouvelot, selon la Cour des comptes, "le niveau de majoration de traitement dans la fonction publique ne correspond pas à des contraintes réelles".Si la question de la rémunération des fonctionnaires a souvent été abordée, le surcoût de la vie dont parle cet article, tous les Guadeloupéens connaissent sa cruelle réalité.
La médiathèque de la commune de Saint-Paul, sur l'île de la Réunion, les 420 millions d'euros pour le projet controversé de mine d'or en Guyane, baptisé Montagne d'or, le TCSP, ces lignes de bus construites pour 400 millions d'euros en Martinique attendant depuis trop longtemps leur mise en service, les coûts de l'hôpital de la Réunion... Tous ces projets sont épinglés dans cet article de Capital.